Neuf heures trente.
Je me remets enfin à la rédaction du second article du challenge de Février… un poil à la bourre la fille !
Onze heures.
Petite pause dans la rédaction. J’écoute le résumé de l’intervention de Barbara Stiegler sur pourquoi et comment s’engager en temps de pandémie. A voir absolument !
Midi trente.
On part grimper, malgré le froid, malgré la grisaille. Ca fait trop de fois que l’on reporte, alors zut, on y va quand même. A 17h15, on se rend compte que vite vite il faut partir, pour être rentrées avant le couvre-feu. Et ça me frustre. J’ai beau me dire que oui, on a de la chance. La chance de vivre dans un coin où tu peux prendre ton vélo, le poser dans un parc, marcher 10 minutes et être au pied de voies d’escalade. La chance de vivre au milieu des montagnes, et que Petit Lutin puisse aller au ski le mercredi et le samedi après-midi alors que personne n’aura eu cette opportunité cette année. Il n’empêche, le manque de liberté me pèse beaucoup à force. J’aurai aimé avoir le temps de refaire cette voie avec le pas où je galère tout le temps. J’aurai aimé qu’on se pose et qu’on boive une bière avec les copines. Ce qui est éprouvant, c’est aussi de se dire que hé, te plains pas, on va p’être être confinés les week-end. Alors franchement, profites-en. Et se dire de ne surtout rien prévoir, parce qu’on ne sait jamais…
Oui, c’est vrai que tout cela commence à sérieusement peser… Mais bon, au moins, on s’entraine à la gratitude, et c’est déjà ça ;-)
Pour ma part, je suis bien contente d’avoir mon balcon avec du temps pour m’y consacrer à fond. Les premiers signes du printemps sont là, et avec les beaux jours, espérons que la liberté reviendra.
Amicalement
Valérie
Chouette, bon jardinage de balcon à toi. Ce sera certainement un balcon aussi pour nous, après notre déménagement. J’ai déjà commencé les semis, car bien évidement, j’ai l’intention de l’investir à fond !