Six heures trente.
Petit tour au jardin. Je sème des épinards d’hiver, de la moutarde et les derniers haricots langue de feu. Wifi observe mes aller-retour avec intérêt, en attendant sa ration de « mauvaises » herbes.
Huit heures.
Je continue l’écoute des podcast Une sacré paire d’ovaires avec celui sur la vie d’Alice Austen, une des premières photographe de terrain, qui a initié le photojournalisme. J’aime énormément ces podcasts, qui me donnent envie de passer à l’action moi aussi. Cependant, je remarque souvent avec un peu de tristesse et de résignation que ces femmes qui ont tant fait n’ont souvent pas eu d’enfants – voire même n’étaient pas en couple. La malédiction de la gente féminine : si tu veux faire quelque chose de grand dans ta vie, il te faudra n’avoir ni mari ni enfant, car sinon, ils te prendront toute ton énergie ? Ca raisonne un peu trop en moi…
Neuf heures.
Boulot, boulot, boulot.
Seize heures trente.
Trop chaud, on arrête de travailler. On part pour graisser les pieds des juments, qui ont souffrent à cause de la chaleur et la sécheresse. J’utilise un pot d’huile « spéciale pieds de chevaux », qui est maintenant presque vide. Je décide de le remplir à la maison avec de l’huile de colza, achetée mais jamais utilisée car personne à la maison n’en aime le goût.
Notes écolo en vrac de cette journée :
♥ les graines de haricots langue de feu viennent des box Mon Petit Coin Vert. En plus de sélectionner des graines potagères et donc reproductibles, les plantes proposées sont souvent des variétés originales. Ces haricots sont beaux et bons !
♥ Une sacré paire d’ovaires, c’est un podcast sur des femmes qui ont marqué leur époque ou la marquent encore. Ça me donne un pep’s incroyable !
Le journal, c’est quelques unes des idées qui me traversent l’esprit pendant la journée ainsi que mes questionnements, notamment en matière d’écologie. Tous les articles se trouvent sur ce lien.
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