Dix heures.

Petit Lutin n’arrive pas à se mettre au travail. J’envoie un mail pour notre association d’escalade et le report des activités. Petit Lutin finit par décider de créer un livre sur les femmes célèbres. Je me demande s’il est normal qu’il ne finisse jamais un projet. Le but présent étant qu’il écrive, et rien d’autre, je le laisse faire. Cela me pose tout de même question, de façon plus générale. Je trouve que Petit Lutin n’a que très peu de persévérance. Il semble que cela soit un trait caractéristique des petits (et grands ?) zèbres. Comment l’accompagner pour lui montrer que persévérer, apprendre, faire des efforts est aussi quelque chose de gratifiant ? Qu’il y a énormément de choses qu’il ne pourra jamais faire s’il ne persévère pas ? Tout cela en gardant en tête qui il est, comment il fonctionne, et que c’est ok d’être lui. S’améliorer tout en restant soit-même.

Midi.

Petit Lutin, après une longue conversation avec sa maîtresse, décide de reprendre le chemin de l’école, une fois par semaine. Elle conclue « Je suis vraiment très heureuse de te revoir et que tu reviennes en classe A. »
J’ai une immense gratitude pour ces adultes qui accompagnent Petit Lutin, avec tant de bienveillance, et qui lui parle sincèrement, comme à une personne à part entière.

Midi et demi.

Mon Amoureux mange notre récolte de radis. Ils sont beaucoup beaucoup trop piquants. Pas facile les radis.

Treize heures.

Petit Lutin découvre son nouveau numéro de Cram Cram. Ce sont des ooooh, et des aaah d’enthousiasme !

Treize heures trente.

« Mamounette, je peux retirer des sous de mon compte pour donner aux pauvres ? S’il te plaaaaaaaît ! »

Quatorze heures.

Nous partons à vélos, Petit Lutin avec son (trop) petit vélo, et moi avec le triporteur pour donner à un ami à lui ses vêtements trop petits. Traversée de la ville. C’est la première fois que je tente un aussi long trajet avec Petit Lutin sur son propre vélo. Il est super à l’écoute, c’est génial.

Quinze heures trente.

Quand ça ne va pas, rien à faire, j’ai qu’une envie, habiter un coquillage que je peux refermer sur moi-même. Disparaître, car, j’ai peur de déranger avec mes problèmes. Cela me fait penser à l’image partagée par Mathou sur Instagram à propos de l’amour de soi. S’aimer à conditions, seulement si on est assez bien – et on ne l’est jamais assez. L’amour inconditionnel de soi-même est-il possible lorsqu’on ne l’a pas expérimenté enfant ? Je me demande, et, malgré mes efforts, je n’arrive pas à faire autrement que de fuir tout le monde dès que ça ne va pas, ou de faire ma glitter face – c’est-à-dire donner le change, du mieux possible.

Notes écolo en vrac de cette journée :

♥ notre triporteur est un Nihola, et nous l’aimons d’amour depuis de plusieurs années. Il nous simplifie énormément la vie et nous évite bien des trajets en voiture.
♥ Papida a acheté le vélo de Petit Lutin sur le Bon Coin – et il serait temps qu’il y retourne…
♥ nous avons commandé en commande groupée sur ce site pour avoir des fournitures scolaires écologiques
♥ le magazine Cram Cram, totalement indépendant se trouve sur ce site, et ici un article à son sujet
♥ l’image de Mathou et sa belle légende

Le journal, c’est quelques unes des idées qui me traversent l’esprit pendant la journée ainsi que mes questionnements, notamment en matière d’écologie. Tous les articles se trouvent sur ce lien.