Huit heures.
Nuit de 10 heures. Aussi longue que celle de Petit Lutin. Mal de tête carabiné. Nez bouché. Oreille bouchée. Je me renverse un reste de tisane froide sur les genoux essayant de la boire. Ça va bien se passer !
Dix heures.
Ca y est, les effets du yoyo hormonal sont dissipés. Mon cerveau fonctionne de nouveau sans filtre noir sur tout. Reste à me servir de ce que ce filtre a révélé, car c’est tout de même utile.
On a reçu l’imprimante.
Je cherche une idée de petit cadeau à distribuer aux personnes en première ligne : personnel soignant bien entendu, et aussi facteurs et factrices, éboueurs et éboueuses (?), caissiers et caissières… A distribuer, à scotcher sur la boite aux lettres, sur la poubelle le jour du ramassage… Pas un truc qui se mange, car il faut que ça puisse attendre 24h. Ou alors, des sablés ? Les prendront-ils ? Est-ce qu’ils ne vont pas se méfier ? Se demander ce qu’il se passe ?
Midi et demi.
Petit Lutin déboule, en trombe : « Maman, câlin, j’ai besoin de capucine ! » Comprendre ocytocine.
Quatorze heures.
J’aimerais avoir un jardin silencieux. Avec juste le bruit de la nature. Pas faite pour habiter en ville. Je me répète. Sauf que là, je vais prendre les choses en mains pour monter un projet cabane au milieu de nul part. Pas mal de choses ont changé depuis la dernière fois qu’on en a parlé avec mon Amoureux.
Dix-sept heures.
Y’a pas assez de temps dans une journée pour proposer à Petit Lutin tout ce que j’aimerais partager avec lui.
Dix-neuf heures.
J’ai mal au dos. Trop assise. Sur des chaises trop peu confortables.
Idées en vrac de ce jour de confinement :
♥ lire les manuels d’instruction de ses appareils ménagers (en fait, on apprend plein de trucs pour allonger leur durée de vie !)
♥ préparer des graines germées
♥ faire la météo de sortie à table le soir (dire comment on se sent, et pourquoi si on le souhaite)
♥ mettre des petites rondelles de gingembre et de citron dans le thé ou la tisane
♥ compléter Ton album perso à toi tout seul et à personne d’autre proposé par Claude Ponti
♥ monter les escaliers en touchant le coude et le genou opposés
N’hésite à me demander, en commentaires, si tu as besoin de précisions sur certaines activités.
Le journal d’une confinée, c’est quelques unes des idées qui me traversent l’esprit pendant la journée ainsi que la liste des activités qui nous ont occupées. Tous les articles se trouvent sur ce lien.
Bonjour clémentine,
Ici aussi parfois les journées ma paraissent trop courtes, et d’un autre coté ce confinement qui continu, qui s’eternise.
Hier aussi jour de ravitaillement.
C’est fou comme c’est fatiguant nerveusement. On se méfie de tout le monde, on garde une certaine distance, mais heureusement on en rigole souvent même avec des inconnus. Rencontrer un autre être humain, que cela fait du bien. Durant ces courses avec des gants, je m’aperçois que j’ai un truc coincé entre les dents. C’est fou comme on focalise sur ce type de détail, quand on doit éviter de mettre ses doigts a la bouche pour l’enlever.
Le CCAS de mon village a fait un appel au solidarité. Je me suis proposée, j’attends leurs rappel téléphonique, histoire de me sentir utile en ces temps chaotiques.
Moi aussi comme Barbara, j’ai déménager les fraisiers, il a fallut les aider a faire leur cartons, protéger la vaisselle, puis les réemménager sous l’abricotier, tout ressortir, tout ranger… (je crois que ce confinement me rendra folle :P en fait je l’étais peut être déjà avant)
Bonne journée de WE
Surtout, garde ta folie ! C’est chouette de te lire, j’imagine le déménagement des fraisiers, et ça fait du bien !! Merci merci !
Oui, voir des gens, quel bonheur. C’est fou ce que cela me manque, et ne même temps, j’ai des tas de mails et sms d’amis auxquels je n’arrive pas à répondre. Étrange cette façon de gérer tout cela…