Neuf heures.

La vie sans soutif, la révolution des cheveux gras, la dictature du pyjama.

Dix heures.

Histoire du moyen-âge : escaliers inégaux pour faire tomber l’ennemis, douves, remparts, donjon pour dernier bastion et château fort en carton. Non, renverser le pot d’eau par terre n’est pas une catastrophe. Garder son calme face à la tempête, pour éviter de se noyer – dans le dit pot d’eau bien entendu.

Onze heures.

L’Amoureux veut faire du travail purement scolaire, quelle drôle d’idée. Je travaille. Et je lis. Cet article par exemple. Et je me dis encore une fois qu’il est essentiel de transformer cette aventure casanière en un entrainement à voir la vie autrement. Merci Émilie pour tes mots. Nos échanges par mail me manquent – encore quelque chose que je postpone faute de « temps ». Le fameux temps, celui qu’on ne trouve jamais sous l’oreiller. De mes lectures, j’épingle dans un tableau spécial confinement ce qui me semble utile. La liste des trucs que j’ai envie de faire s’allonge.

 Quinze heures.

Je demande la clôture de mon compte affilié Amazon. Le genre de truc qui prend 5 minutes mais que je reporte toujours. Je suis contente de l’avoir fait. Il doit encore y avoir des liens qui traîne sur le blog. Je les enlèverai au fur et à mesure. Ne plus être la tête dans le guidon a déjà des répercutions positives : je prends enfin le temps de réfléchir de nouveau de façon globale à quoi faire-quand-comment. Les pourquoi et pour quoi arriveront certainement bientôt. C’est fou le nombre de coucous et de tourterelles et d’autres oiseaux que l’on entend lorsque les vrombissements cessent. #bonheur

Seize heures.

J’ai 39 onglets d’ouverts. Le pain du jour n’est pas assez cuit. Thom Yorke dans les oreilles.

Dix-huit heures.

J’en ai officiellement marre d’être confiné en ville – oui, au milieu de nul part, je le vivrai mieux. Le voilà le pour quoi : la cabane au milieu de nul part. Celle dont je ne me souviens pas ne pas avoir rêvé. Celle que tout le monde dit qu’elle sera inutile. Celle dont je sais avoir tant besoin. Ce soir, on mange de la pizza. Et on regardera la fin d’Harry Potter. C’est les gentils qui gagnent à la fin.

Idées en vrac de ce jour de confinement :

♥ construire un château-fort en carton
♥ participer au challenge #coronamaison de Pénélope Bagieu
♥ regarder un épisode de C’est pas sorcier sur l’évolution
♥ jardiner : lasagne de culture, semis en godets pour l’été, semis en pleine terre
♥ prendre des nouvelles par téléphone ou par mail d’amis
♥ jouer à des puzzles de géographie

N’hésite à me demander, en commentaires, si tu as besoin de précisions sur certaines activités.

Le journal d’une confinée, c’est quelques unes des idées qui me traversent l’esprit pendant la journée ainsi que la liste des activités qui nous ont occupées. Tous les articles se trouvent sur ce lien.