Sept heures.
Mon Amoureux dort tellement profondément que j’ai beau passer et repasser à côté de lui, chercher dans les cartons… il ne se réveille pas. Fascinant.
Dix heures.
Réunion pour notre université à la CAE. On prépare un jeu de cadavre exquis à la fois écrit et dessiné. Ca va être cooooool ! J’ai hâte.
Quatorze heures trente.
Youhou, victoire !! Après au moins 2 jours entiers passés dessus, j’ai enfin un pop-up digne de ce nom pour que vous puissiez vous inscrire à ma newsletter. Maintenant, y’a plus qu’à mettre l’ebook en ligne, et ce sera tout bon. Piouf, c’est laborieux tout ça. Ca m’agace tellement des fois, de passer autant de temps sur des choses, qui, bien qu’elles soient importantes, ne font pas partie de mon coeur de travail, et donc, ne me donnent pas l’impression que ce je fais à du sens.
Seize heures.
Connais-tu Disclose ? Cette association fait un super travail d’enquête sur des sujets aussi variés que les essais nucléaires, les dérives policières ou encore l’élevage intensif. Je te recommande de surfer un peu sur leur site pour t’informer autrement.
Dix-huit heures.
On décide d’aller boire un verre au parc en bas de notre nouvel appart. Et on liste toutes les mauvaises nouvelles du moment : la loi sécurité, la loi climat vidée de son contenu, les mille et unes restrictions qui se suivent sans aucun sens, les recrutements massifs de policiers alors que rien dans les hôpitaux… et on se demande : ils font quoi en fait, là-haut ? Ils sont en train de tester jusqu’où ils peuvent aller avant que ce soit la révolution ? Comment ça se fait qu’on accepte tout ça, sans rien dire ? Est-ce qu’on est vraiment tous tellement dépressifs ou englués dans notre quotidien qu’on se laisse faire ? Je n’arrive pas à comprendre le mécanisme qui fait que je me laisse faire, sans rien dire, alors que tout cela n’a aucun sens qui aille dans celui du bien commun.
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