Consommer écolo sans se ruiner #1

Jan 5, 2021 | 13 commentaires

Acheter moins, vivre plus.

A mon sens, l’adage de base pour une vie plus écologique est tout simplement d’acheter moins.

On sera donc sur un mélange de minimalisme, de tendance zéro déchet, de végétalisation de l’alimentation, d’achats de seconde main, de fait maison… Tous ces courants sont une réponse partielle à la problématique écologique actuelle. A eux tous, ils peuvent être une solution s’ils sont couplés à une baisse de la consommation.

Pourquoi consommer mieux ne suffit pas ?

Nous vivons sur une planète qui n’est pas infinie. Les ressources dont nous disposons sont donc elles aussi finies. Alors, même si nous consommons tous de façon éthique, nous ne pourrons pas continuer à consommer toujours plus. Une étude montre qu’aux USA, si tout le monde consommait de la viande provenant d’animaux élevés en plein air, en transformant l’intégralité du pays en pâturage, il n’y aurait pas assez de place pour les animaux !1 Nous ne sommes certainement pas mieux lotis en France, car la densité de population est bien plus importante. Prenons aussi l’exemple des vêtements, dont la production à environ triplé ces 6 dernières années : nous sommes sur une production complètement décoléré de nos besoins réels.2

Alors, ce n’est peut-être pas bien agréable à entendre, mais consommer mieux ne suffit pas, il faut aussi consommer moins, tout simplement pour limiter le nombre de ressources que l’on dépense. Mais attends, ça peut être drôlement chouette, cette nouvelle vie qui pointe son nez. Il est même possible que tu y trouves plus de bonheur.

Photo de Annie Spratt

Bonheur et consommation, quel lien ?

J’ai remarqué depuis un bon moment dans mon entourage : les personnes qui vont le mieux psychologiquement, qui sont les plus épanouies, les plus heureuses ne sont pas celles qui consomment le plus. Ce ne sont pas celles qui ont des garde-robes qui débordent, qui ont beaucoup d’argent pour faire du shopping, des maisons immenses, ou encore le dernier portable à la mode. La plupart du temps, ces personnes sont plutôt agacées à l’idée de devoir faire les magasins et préfèrent les expériences aux objets. Alors, bien entendu, dans cette observation, il est possible qu’il y ait un biais. Que je vois ce que j’ai envie de voir. Et bien entendu aussi, il y a sûrement des personnes avec des grosses garde-robes, de grandes maisons ou un téléphone dernier cri qui sont heureuses. Pour autant, je ne pense pas que ce soit leurs possessions qui les rendent heureuses.

De même, il est important de garder à l’esprit qu’un minimum de confort est nécessaire pour être heureux : avoir un habitat confortable, avec chauffage, eau potable courante chaude et froide, de la nourriture saine, de quoi se vêtir sans avoir froid, vivre dans un lieu où l’on est en sécurité… afin de remplir nos besoins primaires. Tant que ces besoins ne sont pas remplis, impossible d’accéder à la sérénité nécessaire pour être heureux.3 Mais ensuite, de quoi a t’on réellement besoin pour être heureux ?

Il y a quelque chose d’universel dans le bonheur que nos possessions ne nous donneront jamais. Les études de psychologies s’accordent d’ailleurs sur ce point. Les gens les plus heureux sont ceux qui ont des relations sociales de qualité. Cela garde aussi en bonne santé et protège le cerveau lorsque l’on vieillit !4 Rien à voir avec les possessions ni la consommation donc !

Photo de Janko Ferlič

Comment éviter de trop consommer ?

Alors, comment éviter de trop consommer ? Ce n’est pas si simple qu’il y paraît. Notre cerveau est fait pour accepter toutes les récompenses. Les neurosciences nous l’expliquent : le plaisir, le désir sont gérés par une partie ancienne de notre cerveau, le striatum, qui existe depuis des millions d’années. C’est lui qui nous pousse à faire des choses en nous récompensant grâce au neurotransmetteur du plaisir, la dopamine, qu’il nous envoie lorsque nous faisons par exemple quelque chose qui nous apporte du prestige, comme avoir la dernière montre connectée à la mode. Pourquoi ? Parce que pendant des millions d’années, avoir un statut social dans le groupe, du prestige, c’était une question de survie d’accès à la nourriture et à la possibilité de se reproduire. Et les réseaux cérébraux qui se sont mis en place il y a des millions d’années ne disparaissent pas rapidement, même si aujourd’hui, il n’y a plus de questions de survie.2

Alors, si notre cerveau nous tente ainsi, comment éviter de trop consommer ? Ce n’est pas facile, mais en mettant certaines astuces en place, tu peux diminuer ta consommation. Voici les miennes :

« Aime les gens, utilise les choses. L’inverse ne fonctionne jamais » – Photo de Emile Perron

♥ éviter les tentations : la meilleure façon d’éviter de faire un truc, c’est d’éviter les tentations ! Si tu ne passes devant ce super Tshirt en coton bio commerce équitable dont tu n’as absolument pas besoin, tu ne penseras pas à l’acheter, et hop, des économies pour ton portefeuille et la planète.

Comment éviter les tentations :

  • éviter d’aller se balader en ville, juste pour se balader. Une balade dans un parc te permettra de prendre l’air de la même façon. N’y va que si tu as une course bien précise à faire.
  • désinstalle les applications d’achat sur ton téléphone : que ce soit des applications comme Vinted, Wish, Aliexpress, les applis de vente privées… ainsi que les notifications.

♥ éviter la publicité : la publicité est tellement pernicieuse. Même si on a l’impression d’y être hermétique, on ne peut jamais l’être totalement. Je me surprends parfois à avoir envie de manger dans un fast-food de burger… après être passée à côté d’un arrêt de bus… qui en fait la pub ! Et pourtant, ces fast-food sont à peu près tout ce que je déteste.

Comment éviter la publicité :

  • éviter de regarder la TV, surtout en direct. Dès qu’il y a de la pub, couper le son, et faire autre chose pendant ce temps là : un thé, aller aux toilettes… A la place, regarde tes émissions en ligne.
  • installer un bloqueur de publicité sur ton navigateur, ou utiliser un navigateur qui le fait de lui-même. Il y a l’extension Adblock qui fonctionne sur presque tous les navigateurs, et le navigateur Brave par exemple qui en plus respecte ta vie privée.
  • se désinscrire des newsletters de pub, mais aussi des comptes Instagram, Facebook, et autres plateformes qui font de la pub – en tous cas, s’ils ne partagent rien d’autres qui t’intéresse : garde juste ceux dont le contenu t’es instructif ou agréable.

♥ donne-toi un cadre : que ce soit pour la déco, les objets connectés, les vêtements… si tu te donnes un cadre précis, tu auras plus de facilité à te dire : non, je n’achète pas, je n’en ai pas besoin.

  • utilise la méthode bisou : en te posant les questions suivantes, B pour « En ai-je Besoin ? », I pour « En ai-je besoin Immédiatement ? », S pour « Ai-je déjà quelque chose de Similaire ? », O pour « Quelle est l’Origine de ce produit ? » et U pour « Cet objet sera t’il vraiment Utile ? »5, 6
  • donne-toi un temps d’attente avant d’acheter : attends un laps de temps de ton choix, une semaine, trois mois… avant ton achat. Bien souvent, on l’oublie si ce n’est pas vraiment un besoin !
  • donne-toi des limites pour les achats écolos et éthiques : par exemple, au moins deux choses dont tu as besoin à la même personne sur Vinted sinon pas de commande.
  • donne-toi des limites par catégorie d’objets : essayer de réparer avant de racheter, changer de téléphone uniquement lorsque tu n’as plus accès à tes applis essentielles, un livre ne rentre que si un livre sort, que des jouets de seconde main…

Et pour ne pas souffrir de cette diminution de consommation que tu mets en place, voici quelques astuces :

évite l’auto-flagellation : tu as craqué une fois ? Pense aussi à tous les efforts que tu as fait, et évite de t’auto-flageller. Scoop : tu es humaine ! Alors tu as tes contradictions, parfois tu es fatiguée, tu en as marre, et tu craques. Au lieu de viser la perfection, vise l’amélioration.
constate tes progrès : tu as largement allégé ta garde-robe ? Tu as décidé de garder ton téléphone jusqu’à la fin de sa vie ? Constate-le, félicite-toi, soit-en fière !
offre-toi des récompenses : sans acheter des objets évidemment ! Ça peut-être un bon resto bio et local, une soirée avec amis, un week-end d’escapades, une après-midi lecture de livres empruntés à la bibliothèque… Ces expériences seront alors associées à de bons souvenirs, et formeront une sorte de conditionnement positif.

Et toi, es-tu déjà convaincue qu’il est nécessaire de consommer moins pour être écolo ? As-tu déjà parcouru du chemin dans ce sens ? Quelles sont tes astuces pour y arriver ? Tes questionnements sur le sujet ? S’il te plaît, partage ta réflexion en commentaires.

Bibliographie

1 Confortablement ignorants, Richard Oppenlander, 2015, Livre Éditions le Muscadier
2 Vivons heureux avant la fin du monde, Épisode 1 : Fast-fashion ou coton bio, peut-on s’habiller sans publier ? Delphine Saltel, 2020, Podcast Arte Radio
3 No impact man, Colin Beavan, 2011, Livre 10/18 Éditions
4 What makes a good live?, Robert Waldinger, 2015, conférence TEDx (en anglais, avec sous-titres en Français)
5 J’arrête de (sur)consommer, 21 jours pour sauver la planète et mon compte en banque, Marie Lefèvre et Herveline Verbeken, 2017, Livre Éditions Eyrolles
6 L’abus de consommation responsable rend heureux, Marie Lefèvre et Herveline Verbeken, 2020, Livre Éditions Eyrolles


Cet article fait partie du Challenge de Janvier 2021 : Consommer écolo sans se ruiner. Il est constitué de :

  • 4 articles publiés au cours de mois de Janvier 2021
  • 4 astuces associées partagées sur mon compte Instagram et ma page Facebook
  • 4 recettes associées partagées sur mon compte Instagram et ma page Facebook
  • 1 concours sur Instagram
  • 1 tableau collaboratif sur Pinterest pour partager tes astuces : pour participer, fais-moi la demande en cliquant sur « Rejoindre »
  • la possibilité de partager des astuces sur Instagram avec le hashtag #challengeecolo

13 Commentaires

  1. Je suis pour à 100%!
    Pour ce qui est des récompenses expériences c’est chez nous la base des cadeaux de noel (entre autres) mais cette année c’est qd même très compliqué ormis peut être (et encore….) l’après midi lecture de livres de la biblio il est globalement impossible de faire l’une des propositions de ton article.
    Vivement que ça se termine car je trouve que du coup on a tendance à remplacer par des achats d’objet…
    Et vivement l’apéro en terrasse entre copains!

    Réponse
    • Ah oui, c’est sur que les idées sont des idées dans le monde sans confinement, sans couvre-feu, etc… Il va revenir, ce monde, j’espère ! En attendant, on peut s’offrir un film à la télé en mode cinéma, dans le noir, avec des pop-corn maison, ou de se prendre un temps pour faire une activité qui nous plait, par exemple pour moi, c’est peindre un tableau sur du carton récup’ ou me coudre un vêtement dans un tissu récup’ lui aussi… J’espère que tu trouveras des idées qui te plaisent en tous cas ! Ici aussi, on a tendance à remplacer par des achats d’objets. Des vêtements de mon côté, d’occaz mais quand même, objectivement, je n’en ai pas besoin, et je me sens coupable après ! Alors, oui, vivement l’apéro en terrasse avec les copains !

    • Pour les expériences, on peut peut-être trouver quelques idées en ce moment (hors période de confinement et de limitations de déplacement à quelques kms). Par exemple :
      – sur la journée aller se balader dans un coin que l’on ne connait pas, pique niquer et faire des jeux (selon la température et s’il faut bouger pour se rechauffer ; molky, ballon, petit jeu de société…)
      – Louer un gîte pour le we pas très loin de chez nous mais avec une cheminée pour profiter de bonnes soirées au coin du feu en n’oubliant pas d’emmener des jeux et de quoi se préparer un bon repas.
      Même pour ceux qui ont le couvre feu à 18h, comme il fait nuit tôt ce n’est pas trop dérangeant pour faire ce type de sortie ☺
      Et sinon en restant chez soi ;
      – Faire un dîner thématique (aux chandelles, dîner crêpes, tester de nouvelles recettes…)
      – Rejouer à un jeu resté au fond des placards depuis longtemps (pas besoin d’achat mais ça fait un peu comme si c’était nouveau)
      – Changer l’agencement d’une pièce qui ne nous convient plus : chacun peut faire un plan avec son idée et ensuite on met en commun et on décide de ce que l’on change. En ce moment où on reste beaucoup chez nous ça peut faire du bien d’avoir l’impression d’avoir un nouveau salon, une nouvelle chambre… Et juste en bougeant des meubles ça peut faire un grand changement pas besoin de faire d’achat ☺

      Bon courage à tous pour traverser cette période !

    • Merci Véronique pour toutes ces idées :)))

  2. Bravo Clémentine pour cet article.

    Vraiment bravo, merci de rappeler que oui parfois on craque et qu’il faut se récompenser, ce que je ne fais pas et après je culpabilise encore plus quand je craque! Donc merci de ce petit rappel, je vais le mettre à profit.

    Tu as tout bien dit et bien expliquer. Je pars lire ton « accompagnements au minimalisme » car il faut que j’y remette aussi, histoire de refaire un petit tri de janvier!

    Gros bisous
    Violaine

    Réponse
    • Je suis heureuse Violaine que cet article te soit utile :)) J’ai du mal à ne pas culpabiliser aussi. Dernièrement, j’ai acheté, lors d’un autre achat de quelque chose dont nous avions besoin, une paire de chaussures d’occasion à 2 dont je n’avais pas besoin. Même comme ça, je me dis que je n’aurais pas dû… !
      J’espère que les accompagnements au minimalisme d’inspireront. N’hésite pas si tu as une question à leur sujet.
      Bises, à très vite par courrier !

    • Clairement, quand je suis chez moi j’ai pas envie de nouveaux objets.. Et puis tu me lances en ville pour acheter des cadeaux de Noël ou un article précis et je peux craquer, ou revenir avec une envie.
      Exemple, j’ai acheté du tissu pour un cadeau de Noël, j’ai craqué sur un autre tissu pour faire de nouveaux masques maison, et un jersey pour coudre un t-shirt à ma fille cet été.
      Et j’ai aussi racheté des culottes, là j’en avais besoin mais acheter en ligne me fatiguait d’avance.
      Sur vinted je n’achète jamais un seul article pour ma fille, mais par contre avouons le, c’est vraiment chronophage.
      On déménage prochainement, et je suis quand même rassurée, on n’a pas tellement de surplus, on tri régulièrement donc ça va aller.
      Et on aura un potager, une source d’activité extérieure en perspective.

    • Merci Agathe pour ton témoignage !!

  3. Je suis heureuse de dire qu’à la maison on a bien travaillé ces dernières années et qu’on continue de progresser. Il nous reste encore un gros bémol sur l’alimentation à la maison, ce n’est pas encore dans les cartons d’ailleurs mais ça finira bien par venir, et puis j’ai du mal à ne pas trop acheter de bouquins… Ce qui nous aide pas mal, y compris pour Noël c’est la proximité de la gratuiterie. Ca me permet de dégoter des trésors inattendus, ça change vraiment la relation à l’objet, le choisir, le restaurer, l’offrir…. Parfois j’embarque des trucs dont je ne suis pas sûre d’avoir archi besoin mais au pire ça retourne à la gratuiterie la fois suivante…
    Ma grande fierté c’est la surprise de mon fils (5 ans et demi) à Noël cette année quand il a réalisé que beaucoup des cadeaux qu’il avait reçus étaient neufs (grrr! la famille!!): « tu veux dire que j’en suis le PREMIER propriétaire! » Il est tellement habitué à emprunter et à récupérer d’occasion qu’il était surpris de cette débauche là… On n’est sur la bonne voie j’espère

    Réponse
    • C’est génial ça, d’aller à la gratuiterie !! J’adore le concept :)) Merci pour ton partage.

  4. Tout à fait d’accord avec ce que tu écris ! Un exemple : depuis que je suis passée au système de la « garderobe capsule », je n’ai pas seulement diminué mes dépenses. Je me prends beaucoup moins la tête pour m’habiller et j’ai gagné beaucoup de place ;-) Moins d’achats, c’est aussi plus de place chez soi, moin de rangement, d’entretien… et plus de temps pour autre chose.
    J’avoue que j’aime quand même aller me promener en ville (enfin, quand c’est permis…) mais dans ce cas, je ne prends ni argent ni carte. Une autre astuce : je n’achète quelque chose que si je me débarasse d’une autre à la place. Cela n’empêche pas toute consommation, mais cela diminue les achats impulsifs.
    Amicalement
    Valérie

    Réponse
    • Quelle super idée d’aller en ville sans argent ni carte !! Je testerai (avec en été peut-être juste une pièce pour une glace… arg non !).
      Merci pour le partage de tes astuces :))

  5. Je suis bien d’accord avec toi : dès que les besoins primaires sont comblés, il est inutile de surconsommer pour être heureux. Je trouve que les possessions pèsent au quotidien, qu’elles font pression sur nous, surtout lorsque nous en possédons que nous n’utilisons pas ou plus. J’ai commencé à faire du tri et je tente d’en faire régulièrement. Les livres sont le dernier point sur lequel je dois travailler, et encore, je me suis améliorée. Il faut dire aussi qu’en tant que grosse lectrice, une liseuse était pour ma part tout à fait indiquée et elle est rentabilisée. Pour le reste, je fais comme tu le dis : conserver les objets jusqu’à ce qu’ils soient inutilisables. Au quotidien, j’évite les pubs et lorsque je suis prise d’une envie soudaine (souvent, justement, après avoir vu une pub imprévue), j’attends. En général, je me rends compte que je n’en ai pas besoin. J’achète le plus possible d’occasion et uniquement lorsque cela est incontournable. De toute façon, pour ne pas créer d’envie inutile, il faut vraiment éviter de flâner dans les magasins…

    Réponse

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