Cinq heures.

Petit Lutin tousse. Me réveille. Impossible de me rendormir. J’aime bien être en vacances, mais qu’est-ce que je dors mal ! J’ai hâte de retrouver mon lit et ma chambre.

Huit heures trente.

Petit Lutin émerge doucement. J’ai pris le parti de ne plus essayer de faire le moins de bruit possible pour ne pas le réveiller car sinon, il se lève à 10h et ensuite n’arrive plus à s’endormir le soir.

Dix heures.

Je me demande que faire de ma page Facebook. Je ne l’alimente plus du tout, car j’y parle totalement dans le vide. Je n’ai pas envie de partager du contenu qui plaisent aux algorithmes juste pour faire du chiffre. Mais j’ai encore du mal à me dire que je vais lâcher complètement.

Quatorze heures.

On va à la médiathèque. En rendant les livres pris il y a deux jours, je tombe directement sur un livre de tricot. Hop, je le prends. Me voilà avec une soudaine envie de tricoter. Si je me refuse à acheter de la laine, j’ai décidé d’accepter de récupérer les pelotes qui de toute façon iraient sinon au rebus. J’espère en avoir dans les échanges que je propose sur mon blog, car j’ai découvert plein de modèles qui me font très envie ! Concilier loisirs créatifs, autonomie vestimentaire, véganisme, écologie… n’est pas facile.
Je trouve dans une boite à livres deux romans pour mon Amoureux, qu’il devra lire pour sa licence de lettres – car il a décidé de faire une licence de lettres en plus de son travail, oui oui ! J’adore les boites à livres. C’est une joie de se servir et d’en poser.

Dix-sept heures.

Je reçois un email de Gaëlle de Kiffe ton Cycle qui organise le 5ème sommet du cycle menstruel dont la thématique est la puberté. Une chouette initiative dont je te mets le lien plus bas.

Dix-neuf heures trente.

J’apprends que les visites sont de nouveaux interdites dans la maison de retraite de ma Grand-mère. Je me fais du soucis pour elle. Déjà quand on peut tous aller la voir, elle s’ennuie. Alors, quand il y a des restrictions, c’est pire. Mais quand c’est complètement interdit, disons le franchement, elle déprime complètement.
Je comprends la décision, pour protéger l’ensemble des personnes habitantes de cette maison. Mais peut-être pourrait-on envisager des solutions ? Comme mettre les visiteurs derrière une vitre, avec un haut-parleur. Si ça ne permet pas les bisous et câlins, au moins, ça permet de discuter et voir les gens !

Vingt heures.

J’entends vaguement parler de reconfinement. Ca me panique complètement. Et dire que nous n’avons toujours pas trouver la cabane de nos rêves. Comment vivre de nouveau sans pouvoir avoir de connexion à la nature ?

Vingt-deux heures.

Je lis la BD Pico Bogue. Que c’est drôle ! J’adore tant cette série, les personnages des deux enfants et leurs réflexions. Je me demande à quel point ces scènes sont exagérées d’une vie quotidienne ou si elles sont juste complètement inventées.

Notes écolo en vrac de cette journée :

♥ ma page Facebook, désertée
♥ les échanges que je propose et leur fonctionnement
♥ le 5ème sommet du cycle menstruel (terminé)
♥ nous recherchons à acheter un terrain d’au moins 4000m², avec dessus un bâtiment dont la structure est saine (murs et toit), sans que ce soit constructible ou avec l’eau ou l’électricité, si possible une source sur le terrain, le tout en montagne, perdu dans un petit village ou encore mieux au milieu de nul part, dans le Sud Isère, le Nord des Hautes-Alpes, éventuellement la Drôme. Plus grand, même beaucoup plus grand que 4000m², ça marche aussi. Si jamais le cousin de la belle-mère de ton grand-père par alliance au troisième degré vend quelque chose comme ça, pense à nous !
♥ les BD Pico Bogue