Me revoilà, avec de nouveau l’envie de partager sur ce blog. Je recommence donc mes articles avec la thématique de l’éco-jardinage, suggéré par Sauvaje.
Depuis que nous avons un mini-jardin de 25m² ainsi qu’un autre petit carré de 3m² environ, j’ai envie de les transformer entièrement en potager. J’ai cependant beaucoup tergiversé l’année dernière, à cause de problème de voisinage, et parce que je me disais que Petit Lutin aimerait y jouer.
Après presque un an dans la maison, les problèmes de voisins disparus (youpi !), j’ai aussi remarqué que Petit Lutin ne va dans le jardin que lorsque nous y sommes. Mon Amoureux n’y met quasiment jamais les pieds – le dehors c’est pas son truc. De mon côté, j’y vais juste pour jardiner. De toutes façons, à partir de Mai, c’est envahi de moustiques tigres, et y rester longuement est presque impossible.
Donc, cette année, c’est parti, on transforme tout ça en potager, sans aucun produits chimiques, cela va de soit ! Voici quelques astuces pour aménager votre éco-jardin en allant plus loin que le simple potager bio :

♥ Des légumes, oui, mais pas que !
Mais aussi des fleurs, parce que c’est joli, et utile au potager. J’ai semé des œillets, du muflier, des soucis, des nigelles, du pavot et des coquelicots. Je ne sais pas encore ce qui germera parmi tout cela. Nous avons aussi, pour le plaisir, ajouté des dahlias avec Petit Lutin. Enfin, nous avons cette magnifique fleur en cascade qui sent le miel, de la bourrache, des pensées… et au printemps, des jonquilles.


♥ Des arbres, même sur des petites surfaces
Les arbres sont extrêmement bénéfiques pour toutes les plantes environnantes. Ils aèrent le sol, conservent l’eau dans le sol, remontent les nutriments des profondeurs, apportent une couverture au sol en hiver…
Nous avons planté en pleine terre un pêcher et un olivier que nous avions déjà sur notre balcon. J’ai ajouté un petit noisetier, qu’une amie m’a donné. Nous avons aussi en pot un figuier – de peur qu’il ne prenne trop de place dans ce tout petit espace, ainsi qu’un avocatier que l’on croyait mort, mais qui a repris et enfin un citronnier, qui ne donnera certainement jamais de citrons car il est issu d’un pépin d’un citron du commerce. J’avais semé des noisettes, mais elles ont toutes été mangées ! L’année dernière, j’ai aussi semé ici et là des noyaux d’abricot, de prunes… Je me suis inspirée de cette vidéo entre autre. On verra si quelque chose sort quelque part. Comme je n’ai pas gardé les emplacements précis (pas malin), il se peut qu’ils se fassent arracher ou piétiner, woops. Enfin, un arbre s’était invité dans l’un de nos Bacsac, et nous l’avons planté en pleine terre.

♥ A la verticale
Notre jardin est minuscule, et donc, si on souhaite profiter au maximum de l’espace disponible, il nous faut ruser. Permettre à toutes les plantes qui le peuvent de grimper au lieu de s’étaler au sol est une des astuces. Voici quelques méthodes mises en place :
- j’ai installé des pieds de haricots autour de l’olivier ou de pieds de maïs : cela leur fait un tuteur naturel.
- j’ai mis plusieurs plantes grimpantes le long du grillage du fond : houblon, pois, concombres…
- j’essaie de faire courir les courges, les haricots, les pois à la verticale, le long des murs, en créant avec du fil de fer un maillage pour qu’ils s’accrochent. Cela a aussi l’avantage de protéger la maison de la chaleur en été.
- j’ai installé des jardinières et pots en géotextiles sur les grillages pour faire pousser, dans des lasagnes de culture notamment des fraises qui se plaisent vraiment beaucoup dans ce contexte.


♥ De la place pour le sauvage
Je ne laisse jamais la terre à nu. En attendant d’avoir semé partout des légumes et des fleurs, je laisse la végétation sauvage s’installer. Elle me sert ensuite de déchets verts pour les lasagnes de culture que je réalise dans mes pots. De plus, de cette manière, la terre reste meuble. Cette flore sauvage permet aussi à la faune sauvage de s’y installer. Ainsi, il y a beaucoup moins de ravage sur les plantes que nous avons semés par les escargots par exemple, car ils trouvent aussi des plantes sauvages pour se nourrir. De l’autre côté de la maison, nous avons un carré potager, où rien pousse d’autre que ce que nous avons semé pour l’instant et les dégats y sont plus importants. De plus, ainsi, nous avons le loisir de découvrir des lézards, toutes sortes d’araignées (que l’on nomme Zoé, Pauline et Albert), des larves de coccinelles ou des insectes butineurs à foison… Et on sait aujourd’hui, comme le rappelle le mouvement Nous voulons des coquelicots, à quel point cela est important !


Et toi, jardines-tu de façon à créer un éco-jardin ? Si oui, quelles sont tes astuces ? S’il te plaît, partage-les en commentaires.
Je remercie Sauvaje d’avoir financé ensemble cet article. Pour tout savoir sur les liens sponsorisés ou affiliés, et mes choix à ce sujet, je t’invite à consulter cette page. Je te remercie du fond du cœur pour ton soutien pour mon travail de blogueuse ♥
Justement sur une petite surface, je trouve très important de miser sur la variété. Ce n’est pas seulement joli (j’adore les mélanges fleurs / légumes ou fruits). Cela permet de ménager le sol, d’attirer les insectes et de chasser les nuisibles. Super article qui prouve qu’il est possible d’installer de la diversité même dans un petit jardin.
Amicalement
Valérie
Merci Valérie pour ton retour !
Merci pour cet article et surtout pour l’idée des lasagnes. Je les essaie pour la première fois cette année pour des tomates sur mon balcon – croisons les doigts. J’ai un balcon de 3m2 et un jardin (dans un jardin partagé de la ville) de 30m2 donc ca doit être à peu près comme toi et oui, on mise tout sur la diversité!
J’espère que cela fonctionnera très bien pour toi :) Bonne lasagne de culture !