Journal d’une confinée – jour 46

Mai 1, 2020 | 0 commentaires

Six heures trentes.

Il pleut. J’adore. Je me rendors avec cette douce musique de l’eau. J’aime le calme du confinement.

Neuf heures.

Qu’il est sec ce gâteau.

Onze heures.

« Faire payer les masques, c’est comme faire payer les bouées de sauvetage en plein naufrage. » ~le mouvement

Midi.

Soupe poticahuète et féminisme avec Delphine Seyrig. Des extraits d’interview vraiment puissants, qui datent de 1972. Qu’est-ce qui a changé depuis ? Cela me fait penser à ce que dit Amy March dans Little Women : « Well, I’m not a poet, I’m juste a woman. And as a woman there’s no way for me to make my own money, not enough to earn a living or to support my family. And if I had my own money, which I don’t, that money would belong to my husband the moment we got married. And if we had children they would be his not mine. They would be his property. So don’t sit there and tell me that marriage isn’t an economic proposition, because it is. It may not be for you but it most certainly is for me. »

Quinze heures.

J’écoute un podcast sur Arte où l’écrivaine Alice Zéniter raconte le processus d’écriture de l’un de ses livres tout en fabriquant des cartes postales pour l’abonnement.

Dix-sept heures.

Elle y explique son choix de ne pas avoir d’enfant. Non seulement parce que, même en sachant qu’elle est grandement privilégiée (elle vit de ses écrits), elle ne voit pas comment elle pourrait à la fois écrire et se consacrer à son enfant, et d’autre part parce qu’elle trouve qu’il y a quelque chose de beau dans l’extinction démographique. Ses paroles raisonnent. J’aime Petit Lutin. Je n’ai plus le temps de rien depuis qu’il est là, sauf celui d’être pleinement sa mère. C’est à la fois une immense joie et une grande frustration. Et certainement quelque chose de pas politiquement correct à écrire ici.


Idées en vrac de ce jour de confinement :

partager cette image à propos du naufrage et du paiement des bouées de sauvetage – si elle te parle bien entendu.
♥ cuisiner une soupe poticahuète, et enterrer les graines, avec la chair qui était autour, accompagnées de compost.
♥ regarder cette vidéo d’extraits d’une interview de Delphine Seyrig (4 minutes)
s’abonner à mes cartes postales ♥♥♥

N’hésite à me demander, en commentaires, si tu as besoin de précisions sur certaines activités.


Le journal d’une confinée, c’est quelques unes des idées qui me traversent l’esprit pendant la journée ainsi que la liste des activités qui nous ont occupées. Tous les articles se trouvent sur ce lien.


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