Huit heures trente.
Dormir 10h. Waou.
Neuf heures trente.
Passer un long moment à jardiner. Semer des radis dans un coin du jardin, qui seront prêts lorsqu’il s’agira de repiquer les haricots à cet endroit. Sortir le citronnier car il fait vraiment bon. Semer de nouveau dans les godets où les graines n’ont pas germées – encore merci S. et A. pour vos graines. Continuer à compléter la lasagne de culture dans le gros pot. Observer la première petite pousse qui arrive sur le trognon de carotte, les trognons d’oignons mis en terre qui commencent à faire des pousses… Et continuer à rêver au projet cabane.
Dix heures trente.
Waou, Petit Lutin, tu sais siffler un air de musique maintenant. C’est pour ça que j’ai la chanson Lili dans la tête en ce moment : c’est toi qui la siffle ! Grand-père Jacques serait tellement heureux de t’entendre !
Et… grands pleurs de Petit Lutin. C’est qu’il nous manque, Grand-père. Hier, ça aurait été son 91ème anniversaire.
Midi.
Ouaaaais ! Papa, il a les trésors – comprendre « treize or » dans le jeu Res Arcana
Treize heures.
Passer un moment tous ensemble dans le jardin, à faire chacun son petit bout de vie. Petit Lutin bricole, mon Amoureux est sur son ordinateur, je jardine.
Treize heures trente.
J’en ai marre. J’ai beau essayé d’être positive, j’en ai marre. Alors je fais des trucs. Je cuisine beaucoup plus que d’habitude, du pain, des tartes, des burger maison – pain et steak végé compris. J’enchaîne les activités avec Petit Lutin.

Quinze heures.
On termine une conversation en visio avec les éducatrices de Petit Lutin. Il est ravi d’avoir discuté avec elles.
Dix-neuf heures.
Fin du film de Spiderman. Débrancher le cerveau, regarder un film plein de stéréotypes, dont on devine la fin après avoir regardé les 10 premières minutes.
Vingt-deux heures.
Petit Lutin ne dort toujours pas. Il voudrait qu’un adulte dorme avec lui. On a désespérément besoin de temps sans lui autre que pour travailler. Pour discuter. De tout et de rien. De trucs de grands. Sans petites oreilles qui entendent. Pour dire j’en ai marre. Moi aussi j’en ai marre. Sans que lui ne déboule en courant, voulant bien faire, et nous prenne dans ses bras en nous disant tu peux pleurer si tu as besoin. Parce que ce n’est pas à lui d’assumer ça, et que, sans le vouloir, il coupe justement toute possibilité d’exprimer nos chagrins.
Idées en vrac de ce jour de confinement :
♥ fabriquer une boite pour ranger ses graines
♥ faire du parcours dans la maison
♥ skyper les maîtresses d’école – qui sont vraiment trop géniales
♥ cuisiner des bretzels géants
♥ cuisiner des crêpes – la méthode de mon Amoureux pour faire la pâte : tout mettre dans le blender
♥ bricoler sans but précis, avec ce qui traine
N’hésite à me demander, en commentaires, si tu as besoin de précisions sur certaines activités.
Le journal d’une confinée, c’est quelques unes des idées qui me traversent l’esprit pendant la journée ainsi que la liste des activités qui nous ont occupées. Tous les articles se trouvent sur ce lien.
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Pfff, ici aussi c’est dur d’avoir une soirée :-/ j’aimerais comme toi du temps qui ne soit pas du temps pour travailler. Mais en ce moment, pas de dodo avant 22h: elle est trop excitée !
As-tu déjà envisagé une résolution de conflit de type Faber et Mazlish à ce propos? il est grand Petit Lutin, il pourrait bien comprendre. Je te partage le lien du blog d’Elsa qui est super bien fourni (ses enfants ont l’âge de Petit Lutin il me semble!) : http://www.mercimontessori.com/2017/02/resoudre-un-probleme-familial.html
Des chaudoudoux pour toi Clémentine.
Oui, les solutions qui conviennent à tout le monde, d’après Gordon (ça ressemble beaucoup à Faber et Mazlish de mémoire). On a déjà testé, et on utilise encore.
Bon, finalement, je crois qu’il s’agit plus pour nous de lâcher prise qu’autre chose. Cela fait deux soirs que nous lui répondons : ok, tu as peur, on comprend. Nous, on sait que tu ne risques rien, donc on reste en bas pour notre moment de grands. Finalement, c’est ce qui a le mieux fonctionné.