La fièvre acheteuse

Fév 27, 2019 | 24 commentaires

En ce moment, j’ai tout le temps envie d’acheter des choses.

Dernièrement, j’ai été dans une grande chaîne de vêtements pour enfants avec ma sœur. Elle adore y aller, y acheter des vêtements pour ses filles. Oui, nous sommes très différentes avec ma sœur !

Bref, nous étions donc dans ce temple de la consommation anti-écolo, anti-éthique, anti-à peu près toutes les valeurs qui me sont chères. Petit Lutin et ses cousines jouaient dans les jeux installés au fond du magasin, la petite J. essayant de suivre les deux plus grands, et répétant tout ce qu’ils disaient. Habituellement, je reste avec eux, je les observe, je participe à leurs jeux, je me délecte de les voir dans leur monde, s’amuser autant, être vraiment ensemble. Et d’habitude, je suis ferme. Non, je n’achète rien. Je laisse ma sœur faire ses emplettes, j’essaie vaguement de la raisonner sans lui faire la morale, et je maintiens fermement que non, ni Petit Lutin  ni moi n’avons besoin de rien. Car oui, avec mon gabarit, le 14 ans, c’est ma taille.

Et là, bim bam, on ressort avec des chaussettes, un Tshirt à sequins réversibles pour Petit Lutin et deux pulls pour moi. Pourquoi ?

Pourquoi j’ai la fièvre acheteuse en ce moment ?

Car non, je n’avais pas vraiment besoin urgemment de ces vêtements. J’aurai largement pu prendre le temps de les trouver autrement, d’une façon qui corresponde plus à mes valeurs. D’occasion, ou neuf éthique. Mais pas là, dans ce magasin. Je me sens coupable maintenant. Même si je les trouve très beaux. Même si je les porterai jusqu’à usure.

Et en ce moment, j’ai envie d’acheter plein de choses. Des vêtements, mais aussi des stylos, des carnets à dessins, du vernis à ongle, des fleurs pour mettre dans les cheveux, un collier, une paire de boucles d’oreille, un après-shampoing qui sent bon… J’ai beaucoup réfléchi à cette situation qui m’interpelle. Ce n’est pas moi. Alors pourquoi ? J’en suis arrivée à la conclusion suivante : en ce moment, la vie est compliquée. Depuis Mai dernier, tout notre quotidien a été chamboulé plusieurs fois. Je suis fatiguée moralement, surmenée. Et j’ai envie d’acheter des choses inutiles.

Parce que mine de rien, dans notre société, il en faut de la volonté pour ne pas acheter, acheter, acheter. Alors, tant que l’on se sent bien intérieurement, notre sécurité intérieure nous permet de ne pas croire que le bonheur est dans l’achat, la possession. Mais quand la vie est plus complexe, nous sommes plus fragiles, et cela devient plus compliqué de conserver un mode de vie plus ou moins en marge. Alors finalement, si tout le monde allait mieux, vraiment bien, est-ce que naturellement la consommation de choses futiles ne diminuerait pas d’elle-même ? Et si, le premier pas vers moins de surconsommation, c’était des gens bien dans leur tête – et leur corps ?

Et je me demande : pour que notre société aille mieux, sur le long terme, est-ce qu’il ne faudrait pas tout simplement prendre soin des gens ? Une grande volonté d’état, quelque chose comme un programme un peu fou, fait d’éducation bienveillante pour les enfants, d’accompagnement à cette éducation pour les parents, d’aide pour toutes les personnes surmenées à aller mieux, de volonté de travailler moins pour vivre mieux, d’encouragement au bénévolat social, écologique…

Tu vas me dire : «Le changement commence par soi-même ; prenons nos responsabilités ; si chacun fait sa part du colibri…». Et je suis entièrement d’accord avec toi. Cependant, ces derniers temps, au vu de l’urgence climatique, mais aussi au vu de l’urgence de la nécessité de plus de bien-être dans la société, je me demande de plus en plus si un vaste programme politique ne serait tout de même pas nécessaire ? C’est une question que je me pose, et je n’ai pas de réponse. Je serai en tous cas ravie qu’une discussion à ce sujet s’ouvre dans les commentaires, pour découvrir ton point de vue.

Et toi, tu as déjà remarqué aussi que ta consommation est liée à ton état d’esprit ? Penses-tu le changement de société doive t’être d’abord individuel ou penses-tu c’est le travail des gouvernements que de veiller au bien-être du peuple, et donc, de les accompagner en amenant diverses mesures en ce sens ? S’il te plaît, partage ton avis en commentaires ! 

24 Commentaires

  1. La première chose à dire est que la bienveillance commence quand on se l’applique à soi-même : oui, par moments, on est plus fatigués, sensibles, et on fait des choses qui ne sont pas en accord complet avec nos valeurs.
    Pas de culpabilité, tu as cherché à comprendre pourquoi et comment tu en étais arrivée là, et ça, c’est important.
    Moi aussi, je suis parfois prise de « fièvre acheteuse », et je suis contente d’habiter une petite ville où les grandes enseignes sont peu présentes. Parce que je me connais et que je sais qu’il m’est difficile de résister aux sirènes de la consommation. Dans tous les cas, tu restes une source d’inspiration pour les personnes qui comme moi, tentent de faire mieux pour soi et pour l’état du monde, mais sont bien loin d’en faire autant.

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    • Merci pour ton retour et ta bienveillance Sabrina :) Je te souhaite un bon cheminement écolo alors !

  2. A titre personnel, je n’ai aucun doute sur le fait que nos petits gestes soient tout à fait insuffisants (pas inutiles) et que les solutions soient politiques (au sens large, pas forcément « politiciennes » ou liées aux gouvernements), mais c’est difficile de réaliser ça. Je constate qu’on est souvent en plein désarroi en s’en rendant compte, on a l’impression qu’on ne fait donc pas assez alors qu’on se sent engagé au maximum… Sans doute qu’il est davantage question de faire autrement plutôt que de faire « plus », et peut être aussi d’être plus doux avec nous-mêmes en sachant que nous ne portons pas tout le poids du changement sur nos seules épaules

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    • Merci beaucoup pour le partage de ton point de vue très intéressant Irène ♥ Cela m’aide dans ma réflexion !

  3. Moi aussi à certaines périodes je me retrouve avec cette envie folle d’acheter encore et encore… Et effectivement ça correspond souvent à des périodes de mauvais moral. Mais cela dépend aussi de mon exposition aux tentations ! C’est pour cela que je fuie au maximum les grands magasins car leurs sirènes sont redoutables… Parfois je me « console » avec un achat sur vinted, qui me permet de garder relativement bonne conscience 😅

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    • Je fais ça aussi. Mais c’est un piège aussi ce site : il y a tellement de choses, et pas trop chères, et comme c’est de l’occasion… Enfin, c’est comme tout, l’idéal est d’acheter juste ce dont on a besoin, et quitte à craquer, effectivement, c’est mieux de le faire par ce biais !

  4. bonjour, j’ai vu un petit doc hier sur un neuroscientifique et tout cela est la faute du striatum…. Une partie de notre cerveau qui libère la dopamine et autres hormones du bonheur et bien-être…Et ce monsieur explique que si nous détruisons la planète ( surconsommation) c’est parce que la société valorise l’achat, le plus, le je-te-montre et je -me-montre… Que si les valeurs mises en avant de reconnaissance sociales étaient la solidarité, le don, le striatum en ferait autrement…. Son nom Sébastien Bohler. Donc il ne faut pas culpabiliser… C’est une partie du cerveau qui a dominé un moment ton cortex….
    Et moi, aussi, j’ai la folie acheteuse: les livres…. J’en lis au moins 1 par semaine… Mon fils c’est pareil… Donc on donne avant d’acheter…
    Bonne route!

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    • Merci Charlotte pour ton commentaire très intéressant :))) C’est assez fou ce que gère les hormones ! Parfois, ça me fait penser à des tragédies grecques : finalement, quelle part de notre vie peut-on vraiment contrôlée ?

  5. Coucou Clémentine,
    C’est rigolo (enfin, pas dans le sens de drôle, mais disons de coïncidence ^^), je disais justement hier à mon Doudou que je voulais aller m’acheter un nouveau caleçon pour faire mon yoga. Et je lui disais : « Mais tu vois, franchement, ça fait des années que j’ai celui-là, mais il est encore bon, on dirait pas qu’il est vieux… Je pourrais le mettre encore pendant longtemps… Seulement, je ne me sens plus bien dedans, il s’est un peu élargi, a perdu de son élasticité, et je ne me sens pas jolie… Mais c’est nul, parce qu’en vrai donc, j’ai pas besoin d’en racheter un, j’en ai juste envie… ». Bref, gros cas de conscience hier sur l’achat d’un caleçon neuf, alors que je n’achète quasiment jamais de vêtements (ni neufs, ni d’occasion, ça reste quand même assez ponctuel). Ce ne sont pas forcément les mêmes raisons que toi qui me poussent à vouloir ce nouveau caleçon, je n’ai pas eu de période de surmenage ou un peu compliqué ces derniers temps qui me ferait avoir des envies de consommation, mais juste une espèce de mal-être par rapport à mon physique : se sentir plus jolie. Et puis, peu importe les raisons, c’est vrai, c’est pas parce qu’on est écolo, qu’il faut devoir porter le poids du monde sur son dos, tout faire nickel, garder le même caleçon pendant 5 ans, et on a nous aussi le droit de se faire plaisir, de lâcher prise de temps à autre : c’est humain ! Même si c’est difficile, en tout cas pour moi, de faire des écarts de ligne de conduite (vraiment, ça me pose toujours de gros cas de conscience, pour des broutilles finalement), il faut apprendre à déculpabiliser ! Merci pour cet article qui fait de toi une humaine (en plus d’être une super héroïne verte) ;)

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    • Oh merci pour ton commentaire. Venant de toi, ça me fait énormément de bien de lire ça. Peut-être pourras-tu mettre tes deux caleçons, le nouveau et l’ancien ? Je fais ça pour l’escalade (faut dire que sinon, les lessives ne suivent pas). Je te comprends en tous cas : pendant longtemps, je n’achetais pas du tout de vêtements, je mettais uniquement des pièces récupérées ici et là. Au bout d’un moment, j’ai eu envie d’avoir des habits que j’avais vraiment choisis, et dans lesquels je me sentais bien.
      Merci à toi, du clan des super héroïnes aussi !!

    • Bah, je n’ai pas nécessairement besoin d’alterner entre deux caleçons pour mon yoga, un me suffit : je le mets genre deux fois, voire même trois (une fois par semaine sur 2 ou 3 semaines) et après je le lave en fin de semaine et il sèche à temps pour le prochain cours. Je peux me permettre de le mettre plusieurs fois avant de le laver puisque ce n’est que pour une heure de cours par semaine, et je ne transpire pas dedans. ;-) Quand tu dis : « Au bout d’un moment, j’ai eu envie d’avoir des habits que j’avais vraiment choisis, et dans lesquels je me sentais bien », je ne te comprends que trop bien ! J’ai moi-même ce ressenti parfois, à force de ne mettre quasiment que des choses récupérées ou d’occasion, non réellement choisies. Il faut réussir à trouver un équilibre je crois, entre son propre bien-être et le bien-être de la planète.

  6. Ah, ma grande période de mal-être post-partum/reprise du travail a donné lieu à ce genre de fièvre acheteuse. Pas très glorieux, mais ça m’a permis de comprendre que j’étais vraiment mal et de rectifier le tir comme je pouvais. Il faut tâcher de trouver d’autres voies qui nous font du bien/valorisent quand on en a besoin autre que l’achat, et ne pas se fustiger quand on fait un pas de côté.
    Concernant les pas de colibris VS un programme politique, je rejoins totalement l’avis d’Irène et te suggère une lecture et une vidéo (en anglais) dans ce sens:
    https://www.terrestres.org/2018/11/15/la-zad-et-le-colibri-deux-ecologies-irreconciliables/ (merci Irène d’ailleurs pour ce lien!)
    – « Forget shorter shower » : https://www.youtube.com/watch?v=m2TbrtCGbhQ
    C’est finalement si simple pour le système en place de faire porter le poids des problèmes environnementaux et climatiques aux individus plutôt que d’en prendre la responsabilités. Seuls, isolés, on ne fera rien bouger. D’ailleurs, je commence à sérieusement regarder certains blogs comme « absorbé » par une sorte de capitalisme vert qui pousse à acheter, certes élaborés dans de meilleures conditions/avec de meilleurs matériaux, etc, des produits. Mais cela reste des achats, pour la plupart inutiles si ce n’est pour le « plaisir » et ça commence à sérieusement me questionner. Le terme « consom’acteurs » me rappelle que la première partie du mot, c’est quand même toujours la consommation, et ça me dérange.
    Désolée pour le commentaire un peu plombant, ça nous turlupine beaucoup ces questions-là en ce moment, surtout avec Eowyn qui a tout juste un an =/
    Toujours heureuse de te lire en tout cas Clémentine ! =)

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    • Merci beaucoup pour ton message Emilie. Je suis toujours aussi heureuse de te lire ! Je vais tâcher de prendre un moment pour consulter tes liens.
      Je suis d’accord avec toi : c’est bien plus simple de dire que c’est la faute des autres, du peuple pour les politiques donc. Le capitalisme vert me dérange aussi, et même certains partis politiques qui se disent écolo alors que finalement, ils restent capitaliste – ce qui à mon sens est totalement incompatible.
      Bon anniversaire à votre petit bout !

  7. Arf je suis complètement d’accord! Acheter pour se « faire du bien » ca m’arrive et me laisse toujours un gout amère!
    Manger du sucre aussi… du doux quand ca pique autour de moi…
    J’essaye d’éviter les tentations. En me tenant loin des sollicitations ca évite d’être trop tentée!
    et puis des fois aussi voilà on a craqué et l’identifier, comprendre pourquoi et tenter de traiter petit à petit cette cause c’est déjà super bien!
    Quant au changement climatique, il ne sera possible que si les politiques et les industriels prennent leur part. Le constat est cuisant mais ne m’empeche pas moi de faire la mienne… Je ne peux porter l’entièreté du changement climatique sur mes épaules donc je prends ma part et je tente de laisser le reste. Si non je ne dors plus et ça ne sauve pas plus les ours pour autant (et me rends épuisée et donc sujette à des crises d’achat ;-)

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    • Merci pour ton retour :) Oui, la nourriture doudou, ça fait aussi partie des choses qui sont un signal d’alarme que j’ai besoin de prendre soin de moi !

  8. Il y a très longtemps que j’ai pris conscience de tout ça, et notamment de l’importance de prendre soin de l’humain, dans ce qu’il a de plus intime. C’est ce qui motive mon changement de carrière dès Septembre!
    En fait, dans les moments de ma vie où je suis moins en harmonie, moins apaisée ou tout simplement plus dans mon rythme je suis un peu plus « sensible » aux achats compulsifs mais également aux dérapages alimentaires à répétition (junk food etc…).
    En avoir conscience est un premier pas vers la bienveillance envers moi-même mais aussi envers l’ Autre.

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    • Ah oui, la nourriture aussi est une bonne sonnette d’alarme. J’ai aussi remarquée que ces envies de nourriture doudou reviennent régulièrement à certaines périodes de mon cycle.

  9. Ce sont les tentations sur internet qui sont les plus difficiles à éviter pour moi. Je n’achète quasiment jamsi, mais quand je ne suis pas bien je passe des heures sur des sites de vente à faire du « leche-vitrine ». Et évidemment ce sont les meme periodes ou je me dis « je n’ai jamais le temps de prendre soin de moi et de faire du sport », comme par hasard!
    Je suis tout à fait d’Accord avec toi sur la nécessité d’une solution societale. J’apprends tellement de choses pour mon bien-etre ses dernières années (yoga, méditation, auto-massage, CNV…) je suis dégoutée qu’on n’enseigne pas tout ca aux enfants! Si on avait tous ces outils depuis notre enfance, nous serions bien mieux équipés pour vivre nos vies plus heureux. Je réflßechi de plus en plus sur comment m’impliquer dans ce grand changement, mais je n’ai pas vraiment trouvé de chemin pour le moment.

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    • Oh lala je suis comme toi… Je passe des heures sur Vinted, pffff !
      C’est vrai que c’est fou quand on y pense que si peu de choses sur le bien être soient enseigner aux enfants, alors que c’est aussi (si ce n’est plus) important que les connaissances théoriques et scolaires. J’espère que tu trouveras une façon de t’impliquer qui te parle :)

  10. Coucou clémentine, j’ai réussi à soigner ma fièvre acheteuse avec les friperies bordelaises qui regorgent de vieux trucs canons et que j’achète pour changer de style sans avoir aucun remord !! C’est trop bien !! tu dois avoir cela aussi à Grenoble, et les vide grenier remplissent aussi ce besoin car oui on a tous envie de changer un peu sa garde robe ou ses tenues, mon gros souci c’est les slips !! à 35€ le slip, je n’arrive pas à acheter du made in france…..du coup c’est mon achat H&M tous les 6 mois !!!
    Sinon, je continue à faire ma part et je pense qu’il faut rester dans cette idée sinon c déprime assurée, ma sophrologue m’expliquait qu’il fallait voir la terre dans l’univers et qu’elle s’en sortirait de toute façon , que nos enfants avaient beaucoup de ressources comme nous adultes car les êtres humains sont comme cela, que chacun de nous avaient une part d’ombre (comme la fièvre acheteuse par exemple) et que donc nos enfants avaient aussi leur part d’ombre. Donc dans cette part d’ombre, il y a une grande capacité de bataille ! Ce ne sont pas juste des doux agneaux comme on l’imagine. Donc faisons notre part afin d’être fiers de n’avoir rien lâché, faisons grève le vendredi avec nos enfants, achetons d’occasion, évitons l’avion et je crois que c’est déjà formidable !! plein de bisous

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    • J’ai moi aussi ce problème pour les culottes. Avant, je les achetais chez Peau Ethique car ils ont des lots de 2 pour 15€. Certes plus cher que la grande distribution, mais ça allait. Sauf que même la plus petite taille est trop grande pour moi maintenant (faut croire que j’ai maigri des fesses…)

  11. Je comprends ce que tu ressens et pour ma part, ça m’est déjà arrivé. Heureusement, je me suis repris en main et maintenant, au lieu d’acheter des choses, je cuisine ! J’essaye de faire de tester des choses, ce qui m’occupe un peu.

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    • Ah oui, bonne idée la cuisine :)) Merci pour ton partage !

  12. Bonjour, tout d’abord félicitations, tu es le premier blog où les commentaires ne sont pas pleins de fautes d’orthographes. C’est bien mais en fait ça en dit long aussi sur les lectrices. Pour le mode achat, bon, acheter un truc neuf ou d’occasion qui te fait plaisir de temps en temps que tu utilises, ce n’est pas le Mal Incarné non plus. Quand je suis en mode Achat, je me dis que finalement, je vais le mettre, mon truc neuf, et si je me plante, le donner à des gens qui le mettront. Mais la plupart du temps, essayer me calme, je suis mieux dans mes vieux trucs. En fait faire les magasins suffit généralement à me calmer et je repars bredouille le plus souvent. Et si je craque, j’essaie d’être contente de mon achat pendant trèèès longtemps. Mais je ne garde pas les choses dans lesquelles je me sens moche, parce que ça ne sert à rien de me plomber le moral, alors je donne. La plupart du temps ce n’est plus donnable, car trop usé.

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