Quand perd-on sa bienveillance ? Quelles astuces pour la garder ? – Vos témoignages

Mar 9, 2015 | 12 commentaires

Depuis un mois, tous les matins, je me réveille entre 5h et 5h30. Impossible de me rendormir. Je ne sais pas pourquoi.

Je suis donc épuisée, même si je vais me coucher très tôt – en même temps que Petit Lutin ! Et ma patience et ma bienveillance sont très très limitées.

Ce matin, je me suis énervée car Petit Lutin voulait mettre 4 palets de chocolat blanc sur son cookie et que je pensais que 2 étaient largement suffisants. Le genre de chose qui n’arrive jamais lorsque je suis reposée. D’habitude on négocie, on explique, et on trouve un compris. Aujourd’hui, c’était trop difficile pour moi. Petit Lutin est parti en me disant « Il ne faut pas crier sur les petits enfants ! » et a mangé les palets de chocolat blanc crus. Le cookie a bien failli resté tout nu. Et moi, en plus de me sentir fatiguée, je me sens nulle.

Laisser les enfants cuisiner

La fatigue, c’est aussi le centre de vos témoignages, la raison de bien des disputes. Alors l’astuce principale pour garder sa bienveillance semble très simple : dormir ! Aller se coucher tôt, oui, en même temps que tes Petits Lutins s’il le faut et se lever le plus tard possible. Mais parfois, ça ne suffit pas, car la fatigue est bien installée.

Alors, tu peux aussi demander de l’aide : à ton Amoureux, à ta Maman, à une amie… Demande de l’aide à quelqu’un de bienveillant dans ton entourage. Explique que tu es fatiguée, et que tu as besoin d’un après-midi pour te reposer, d’une nuit sans réveils, d’un dîner tout prêt à réchauffer… Tu peux aussi alléger ton emploi du temps : fais venir ponctuellement une femme de ménage, prends une journée de congés, décide d’arrêter de repasser tes vêtements, ou pour une fois, fais-toi livrer ton repas…

En attendant d’être de nouveau en pleine forme, je te propose de découvrir de beaux témoignages et des astuces pour essayer de limiter les dérapages. Je vous remercie toutes d’avoir pris le temps de m’envoyer vos témoignages. Je n’ai malheureusement pas pu tous les inclure dans cet article. Tu peux ajouter le tien en commentaire si tu le souhaites. Nous serons toutes ravie de découvrir tes astuces pour rester bienveillante

Merci à toutes pour votre participation échange ton smartphone contre une box

Claire – La maman des doudous

Ma difficulté majeure pour rester bienveillante envers mes enfants, c’est la fatigue. Les nuits courtes et hachées me rendent particulièrement vulnérable et mon réservoir de patience est proportionnel à mon temps de sommeil.
Extérieurement, j’essaie de ne pas perdre ma bienveillance, même si je bous à l’intérieur. Accompagner ses enfants au quotidien, c’est épuisant, mais eux ont besoin de bienveillance et de sérénité, pas de cris et de stress. Alors, je repense à toutes ces lectures qui m’accompagnent (Filliozat, Faber&Mazlish) et je respire un grand coup, ou je propose un tour dehors, le meilleur remède si le temps le permet.
Pas de grande solution donc, juste beaucoup d’amour et de volonté, ce qui suffit pour l’instant…

La promesse de partir à l'aventure une fois par semaine

Christine – Arte Miss

Il y a deux principaux freins à la bienveillance (freins à désenclancher pour avancer bien sûr) Le premier est la fatigue physique ou psychique que nous pouvons tous ressentir dans nos vies d’adultes, notre société étant peu encline au partage de l’éducation des enfants, les parents se retrouvent souvent seuls face à leurs enfants et ce même dans les moment où ils ne sont pas disponible dans leur corps et dans leur tête (dans le pays de mon mari, tout le village éduque l’enfant).
Le deuxième frein est lié à ce que l’enfant va venir réveiller chez ses parents. Élever un enfant nous amène inévitablement à revisiter notre propre enfance, nos peurs, nos colères… et lorsque tout cela n’est pas apaisé, où si le parent n’a pas les moyen de prendre de la hauteur par rapport à cela, la situation peut vite dégénérer.
A la question « quand est-ce que ça coince » pour moi je dirais que c’est vraiment quand je suis fatiguée ou perturbée par d’autres soucis. Je ne suis du coup pas entièrement disponible pour mes enfants et je me laisse plus facilement déborder.
Pour ne pas perdre ma bienveillance, la première chose que je fais est de prendre du temps pour moi (cela peut paraître paradoxal), même si c’est 15 minutes dans la journée, faire des choses pour moi et moi seule m’aide à remplir mon réservoir affectif et à le maintenir bien haut. Cela montre aussi aux enfants que oui maman est un être humain comme les autres et qu’elle a besoin de prendre soin d’elle ;-)
La deuxième chose est de ne pas juger mes enfants et de ne pas nous juger en tant que parents. Je lâche du lest. Je me rappelle que moi aussi j’ai été enfant et ado, j’essaye de me remémorer dans quel état d’esprit j’étais. Ensuite je passe beaucoup de temps avec mon conjoint pour ajuster nos façons de faire…
La troisième chose, que j’utilise encore plus dans les moments de crises, est de me connecter au canal de l’amour. Je me rappelle de mes enfants quand ils étaient tout petits, que je les câlinais. Ou bien je me remémore un bon souvenir avec tel ou tel enfant. Cela m’aide à ne pas me laisser envahir par la spirale infernale qui mène à des comportements malveillants.

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Lucie

Maman de 2 enfants dont l’ainée à 2 ans, une de mes difficultés pour accompagner le développement de mon enfant, a été de reconnaître les émotions désagréables pour pouvoir mieux les identifier et poser les bons mots. C’est quoi la tristesse ? La colère ? La jalousie ? … Qu’est ce qui caractérise ces émotions ? Comment j’extériorise moi-même en tant qu’adulte mes émotions ?

J’ai trouvé les solutions grâce à tous les articles que je lis, les émissions que j’écoute, les outils pédagogiques qu’on voit circuler sur Facebook. Les émotions c’est LE thème de cette époque, on ne parle plus d’inconscient, de Moi – de Ça, on parle d’Émotions.

L’autre solution a été dans mon travail personnel thérapeutique, comprendre mes émotions, mettre des mots sur celles qui n’ont jamais pu sortir car enfants on nous a demandé de les ravaler, notamment nos colères. Comment je peux permettre et accepter que mon enfant soit en colère contre moi si moi-même je le suis jamais car j’ai pas appris à l’être ?
Alors maintenant je me permets d’être dans ces émotions désagréables et en même temps je mets des mots dessus pour que mon enfant, par mon exemple, apprenne ce qu’est la colère et comment on en sort. Idem pour les autres émotions.
Un exemple concret. Ma fille lorsqu’elle avait 18-24 mois lâchait la nourriture par terre, à chaque repas, et moi je ramassais – ramassais … Forcément il y avait des jours où l’impatience et la colère montait et sortait, je lui disais la voix bien haute voire en criant : « là j’en ai vraiment assez que tu mettes la nourriture par terre, ça me met en colère. Là si je crie c’est car je suis en colère » … Juste le fait de dire à l’enfant « si je crie c’est car je suis en colère » « là je vais claquer la porte car je suis à bout » « là je hurle car j’ai trop pris sur moi » … apaise notre colère car on s’écoute, on reconnaît notre état présent, on se parle, on s’auto-console. Ça peut peut-être paraître bizarre, mais ça marche !
Et en même temps on apprend à notre enfant que ressentir cette chaleur qui monte, qui explose c’est humain, tout le monde à ce droit, ça se nomme et ça s’apaise.

Donc 1- En savoir plus sur ce que sont chaque émotion désagréable.
2- Mieux connaître ses propres émotions pour avoir du recule et les vivre en s’en servant comme exemple pour son enfant.

Prendre conscience des moments de joie

Marion – Maman Autrement

Je crois que le plus difficile pour moi est de rester bienveillante quand je suis épuisée et/ou quand mes deux filles le sont également. Bien souvent si elles sont fatiguées, (ou si elles ont faim ou plus globalement si un de leur véritable besoin n’est pas satisfait), elles auront tendance à pleurer pour un petit rien, se chamailler et vouloir à tout prix toute mon attention. Cela se finit en larmes, chacune accrochée à une de mes jambes (en essayant le plus possible de pousser l’autre) m’empêchant de faire quoi que ce soit d’autre. Si moi même je suis épuisée à ce moment là, je sais que je vais avoir du mal à gérer cette crise dans le calme sans crier et de façon bienveillante.

La première chose à faire, je pense, est de prévenir les crises, tout simplement en comblant leurs besoins. Une bonne nuit/sieste (et pour moi aussi!), un repas préparé à l’heure, un en-cas pour patienter si ça tarde, et pour chacune un moment avec elle individuellement. Et en général cela suffit! Mais bien évidemment des journées idéales, il n’y en a pas tous les jours. Si l’une est malade, a fait un cauchemar, n’a pas aimé son repas/gouter… Les possibilités sont nombreuses!
Dans ce cas, je commence par expliquer à mes filles mon état. Je leur explique que je suis fatiguée (et éventuellement pourquoi), que ma patience était de la taille d’une orange et plus il y a de cris/batailles…, plus sa taille diminue et que bientôt elle aura la taille d’un tout petit pois et que ça ne suffira plus. Bien souvent je vois qu’elles comprennent mais ne sont pas toujours capables de changer de comportement pour autant. Dans ce cas j’essaye d’aller m’isoler quelques instants le temps de reprendre de l’énergie. Si jamais je n’ai pas réussi à rester calme, je reviens plus tard lorsque la crise est passée pour en parler avec elles.

La promesse de partir à l'aventure une fois par semaine

Morgane

Tout au long de la journée j’essaie de « lâcher prise » avec le poids des dictats et l’éducation traditionnelle que j’ai reçu…(est ce si grave de commencer son repas par un des bonbons si tentant remis par la maitresse à la sortie de la classe ce midi ?) Et je m’efforce dans certaines situations de faire confiance à mon ainée (à quoi bon se bagarrer pour lui faire mettre son manteau même s’il fait froid…je le prend avec moi pour lui permettre de rectifier d’elle même, en fonction de son besoin et non de mes conventions) Cela n’est pas si facile et demande de l’énergie, de la rétention émotionnelle…

C’est souvent en soirée que les émotions débordent, s’exprimant de façon la plus chaotique qu’il soit ! Mon mari explose sa colère de la journée avec ma grande qui fatigue, je trouve ça injuste et démesuré…je sature…alors que la petite dernière se « décharge en émotion » et réclame toute mon attention…que faire ?!

Accepter l’expression des émotions de l’autre et les accueillir…whaouuuu ! Oui c’est vrai et moi dans tout ça ? Stop !… Alors j’essaie de mettre des mots sur ce que JE ressens, j’exprime MES BESOINS et MES LIMITES.…ensuite il est plus facile d’être disponible, de trouver des compromis…Les rituels trouvent aussi tout leurs sens à ce moment. Ils agissent comme des gardes fous et permettent de recentrer chacun des membres de la famille, de « borner » le déroulée de la soirée tout en maintenant une certaine souplesse.

luge-dans-la-montagne-clementine-la-mandarine

Vanessa – Alternablog

La révélation ! Je m’aperçois que ce que j’ai du mal à supporter chez nos enfants ne vient pas de nos enfants, mais de mon histoire, de mon vécu, que pour que nos enfants aillent bien, dorment tranquillement, il faut que je fasse le ménage chez moi. J’ai progressivement changé ma façon de faire, ma façon de communiquer avec Alice et Rose. Par exemple, je ne dis plus « tu me fatigues », ou « tu m’énerves », fini la communication klaxon, « tutututt », mais « je suis fatiguée, je sens que je commence à être un peu en colère » (parfois je dérape encore….) Elles ont reçu très peu de tapes sur les fesses, mais c’est vrai qu’elles en ont reçues…. Quelle culpabilité lorsque je n’y arrive pas. Aujourd’hui j’arrive à sentir l’énervement monter, notamment lorsqu’elles se disputent leur place, et à gérer fermement mais souvent de façon bienveillante. Mais parfois je crie, ça m’arrive encore. Alors je me regarde, je me pardonne, et je choisis de progresser, de partager avec mon mari,  pour apporter à nos filles tout ce que je peux leur apporter, le meilleur de moi-même. Parce que je les aime du plus profond de mon cœur, et que je souhaite qu’elles s’épanouissent, confiantes, affirmées, et joyeuses. D’ailleurs, je les regarde grandir mes belles fleurs, et je les trouve merveilleusement lumineuses.

Et toi, quelles sont les situations où tu perds le plus ta bienveillance ? Quelles sont tes astuces pour la retrouver/éviter de la perdre ? S’il te plaît, partage tes idées en commentaires !

Petits liens qui vont pour aller plus loin :

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12 Commentaires

  1. La fatigue, le maître mot…
    Il n’y a pas que chez les enfants qu’elle s’extériorise en crise de larmes. Quand je suis fatiguée, stressée, en manque de repères, je suis vite excédée. Mais comme je m’en rends compte je m’en veux d’avoir causer de la peine à mon amoureux et souvent je fonds en larmes. Un câlin, une étreinte, une petite blague et je retrouve vite le sourire et me calme car je sais qu’il est à mes côtés.
    Je n’ose donc imaginer la pression que doit amener un enfant, le chamboulement que cela doit être et je vous admire beaucoup dans vos démarches bienveillantes =)

    Réponse
    • Merci Emilie pour ton soutient moral ☺ Quel bonheur doit être votre relation bienveillante !

  2. Avec mes 3 filles (4,5 ans, 2,5 ans, 4 semaines), que j’aimerais garder toujours le contrôle ! Pas toujours, en réalité : je suis faillible, mais je me relève après être tombée, et c’est une notion importante à transmettre.

    Ce qui me fait perdre ma bienveillance :
    – la fatigue, bien sûr…
    – quand je n’ai pas assez de temps pour moi, que je n’ai pas rempli mon réservoir affectif et intellectuel
    – quand j’ai un « programme » que je souhaite respecter, une contrainte horaire ou une tâche à accomplir, et que tout part à vau-l’eau

    Mes « trucs » pour gérer en amont :

    Anticiper au maximum : combler autant que possible les besoins élémentaires des enfants (sommeil, faim, affection, reconnaissance). Plus facile à dire qu’à faire…

    Boire de l’eau ! Un geste simple qui fait tomber la pression. Si possible au goulot d’une bouteille, ou dans une paille, ou une gourde ; quelques chose de petit, pour le mouvement des muscles du visages que ça demande, la respiration que ça impose. Fonctionne très bien avec les tous-petits (le même effet magique qu’une tétée !).

    Être claire sur mes émotions (donc être connectée à moi-même), mes besoins, et prévenir mes filles : « la colère monte, vous l’entendez à ma voix ! J’ai presque atteint ma limite de patience, c’est le moment de lire un livre / ranger les instruments de musique, etc »

    Exclure « l’élément perturbateur » : un changement de pièce, pas sous forme d’une punition mais en expliquant que j’ai besoin de continuer à cuisiner / changer la petite dernière, etc, mais que ma « carte de colère » (http://blog.scommc.fr/la-carte-de-la-colere-de-maman-avec-son-petit-garcon/) est presque remplie, et qu’il vaut mieux pour tout le monde que chacun se ressource de son côté. Et ensuite, faire un câlin !

    Mes « trucs » pour extérioriser :

    Faire un « câlin Formule1 » (je suis assise au bord du canapé, elles vont à l’autre bout de la pièce, courent et se jettent dans mes bras (et je tombe en arrière : elles me renversent, ça leur fait du bien de « prendre le pouvoir » !) ou une bataille sur le lit (elles me font tomber, je résiste suffisamment pour qu’elles soient obligées de forcer vraiment, donc défoulement + plaisir de la victoire durement acquise).

    Les « attaques » : de bisous, de guili, de coussin ou faire le monstre qui a faim… fou-rire garanti !

    Le yoga de la colère, tiré de ce livre :
    http://www.amazon.fr/L%C3%A9a-chat-yogi-Ursula-Karven/dp/2842212215

    Le yoga du rire, pas tout à fait comme ça mais c’est le même principe :
    http://blog.scommc.fr/comment-passer-un-bon-moment-avec-ses-enfants-une-technique-inspiree-du-yoga-du-rire/

    Gribouiller la colère : sur le tableau de craie, sur une feuille, quitte à ce que ce soit très explicite. Je dessine ou écrit le prénom de la cadette pour que la grande la gribouille (ou l’inverse, mais en général c’est pour les deux en même temps, chacune sa feuille)

    Faire de la pâte à modeler / pâte à sel : je fais une « bonhommette » (enfin, plusieurs…) qui représente l’une de mes filles / moi / leur père… et celle qui en a besoin l’écrabouille ! Très bon défouloir, qui se termine en activité artistique et motrice (motricité fine).

    Crier dans un coussin. Depuis qu’il y a un bébé à la maison, j’ai ajouté « dans un coussin » aux séances de cris ; avant c’était dans les toilettes, et ensuite on tire la chasse ! La boite à cris fonctionne aussi (on crie dedans, et on la « vide » par la fenêtre), mais je l’ai reconvertie en « boite à gros mots », car c’était trop bruyant à l’intérieur.

    Faire de la zumba ou de la capoiera (= mettre des coups de poings ou de pied dans l’air, sur de la musique). Se termine en ronde (donc ensemble, pour se reconnecter).

    Les « trucs » qui reconnectent :

    Lancer une activité : lire un livre, faire un jeu de société, un bricolage, colorier des mandalas en écoutant de la musique « zen », sortir jouer dehors ! Et tant pis pour le linge qui ne sera pas étendue / le repas mijoté qui ne sera pas prêt (on grignotera ou on mangera des pâtes… pour la 4è fois de la semaine…)

    Danser en ronde

    Regarder des photos (même principe que le bocal à petits bonheurs)

    Et quand malgré tout je suis allée trop loin (ce qui arrive beaucoup trop souvent), je demande pardon à mes filles…

    Réponse
    • Merci pour ton commentaire rempli de chouettes idées. Gribouiller la colère, nous l’avons fait à une époque où Petit Lutin n’arrivait pas à s’endormir. Tu sais, ces moments où tu es contente de te dire bon, Petit Lutin est au lit, je vais me prendre 1h pour lire tranquillement/discuter/cuisiner/toute autre chose agréable et après aller me coucher. Mais en fait non, il essaie, plein de bonne volonté, mais n’arrive pas à s’endormir. Et là, conflit de besoins !
      Gribouiller la colère, quand je n’étais pas en mesure de lui apporter une écoute active pour en comprendre la raison ou qu’il était trop fatigué pour réussir à expliquer nous a beaucoup aidé ! J’en garde de jolies œuvres d’art ;-)

  3. Trop de choses à dire sur ce thème…. Mais je voudrais profiter de ton article pour remercier l’association  » l’arbre à bébés », découverte quand mon deuxième était bébé. Notre vie de famille a changé! Grâce aux échanges avec d’autres parents en réunion ou sur le forum de l’association, nous sommes toujours en chemin pour accompagner nos enfants avec bienveillance! Que ça fait du bien de voir que d’autres ont les mêmes difficultés et de chercher ensemble des solutions respectueuses de chacun!
    Etre bien entouré, c’est salvateur quand on vit avec de jeunes enfants!

    Réponse
    • Merci Maria pour cette belle découverte associative ☺

  4. Merci pour ces témoignages qui m’aident à y voir plus clair sur les attitudes à adopter en cas de crise ou de fatigue. Je ne peux pas encore tester avec petit renard, mais je pense que c’est exactement la même chose avec l’amoureux ! :D

    Réponse
    • Oui, c’est sur ! J’ai remarqué que notre communication entre nous a changé aussi depuis que nous avons découvert l’éducation bienveillante, car nous avons en fait tout simplement découvert la bienveillance !

  5. Merci pour l’article et les témoignages.
    Sans hésitation c’est aussi la fatigue qui joue avec mes nerfs, la pression aussi (que je m’impose avec une trop grande liste de choses à faire ou que les autres m’imposent). Aussi le fait d’être toujours dérangée, mon besoin de faire des choses en pleine conscience n’étant pas toujours assouvi, parfois ça diminue mon quota de patience…
    C’est vrai que c’est un travail de tout les jours de veiller à être bienveillant.
    Je me suis rendue compte que les gens disent souvent aux enfants de ne pas faire ceci ou cela alors que parfois c’est injustifié, avant de dire Non je me demande dorénavant si ce Non a un sens, ça évite bien des injustices, de la frustration et des conflits… Je constate que je suis plus souple avec ma 2ème et n’ai presque jamais à insister quand je dis Non, tandis que mon ainé avait plus de limites et cherchait constamment à tester les miennes. Est-ce une question de caractère ou est-ce un rapport cause-effets?!
    Bises,
    Marie.

    Réponse
    • Merci Marie pour ton témoignage plein de sagesse ! J’ai remarqué aussi qu’être dérangée sans arrêt lorsque je fais quelque chose fini par m’énerver. Lorsque je suis seule avec Petit Lutin, j’évite donc d’avoir des activités dans lesquelles être coupée me frustre. Quant à la trop longue liste, j’ai bien connu aussi. Il fut une période où j’essayais de faire du mercredi le jour plus productif de la semaine. Depuis que mon Amoureux m’a suggéré de renoncer, et que nous nous cantonnons à une activité, ça se passe tellement mieux ☺
      Le caractère est-il inné ou acquis ? Grande question ! J’ai plutôt tendance à le penser acquis, mais héhé, sans aucune preuve… ;)

  6. Mes enfants grandissent (7, 5 et bientôt 3 ans) mais je n’arrive toujours pas à « ne pas crier »… c’est intéressant d’ailleurs que je ne dise jamais « rester calme »!! Bref…
    Les crises commencent dès le matin… ma deuz est hyper lente, mais je me refuse à la lever plus tôt car sinon c’est trop de fatigue… Depuis quelques semaines nous testons un rituel prévu d’un commun accord: « le câlin du matin ». Plutôt que de commencer la journée par des « lève-toi maintenant » « vite, tu n’auras pas le temps de manger » et autres « bon maintenant ça suffit tu te grouilles », on se fait un gros câlins dès le réveil, parfois même encore dans le lit. Et 90% des matins, c’est le sourir assuré. Certes elle est toujours aussi lente pour s’habiller, mais elle est devant son armoire en 2 minutes au lieu des 15 minutes d’avant!!
    Je redécouvre moi-même le pouvoir du câlin, qui appaise les situations émotionnellement dures… Et je prends conscience aussi que recevoir des câlins me fait aussi du bien!! Un rapport gagnant-gagnant…
    Très belle journée à toutes les mamans qui entrent dans la réflexion et l’action de l’éducation bienveillante!
    Céline

    Réponse
    • Merci Céline pour ton témoignage. Quelle belle façon de commencer la journée que de se faire un gros câlin ☺☺

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