Huit heures trente.

Personne dans les locaux, je suis la reine du monde !! Je mets la musique (un peu) fort, Idiothèque de Radiohead, et je prépare le café et la tisane pour tout le monde, et je range les tasses de la veille qui ont séchées pendant la nuit. Je trouve ça chouette que l’on est des tasses lavables et une cafetière italienne. Et puis aussi une poubelle pour le compost, des assiettes et des couverts lavables… et même des lingettes lavables pour les multiples désinfections à faire toute la journée dès qu’on passe quelque part. Comme quoi, ça peut marcher, le zéro déchet en entreprise !

Dix heures trente.

Je commence la préparation d’un ebook des 7 gestes simples à réaliser pour commencer sa transition écologique. J. m’explique comment me servir d’InDesign. J’ai les neurores qui flambent, et un nouveau monde s’ouvre devant moi !

Quatorze heures.

Petite balade digestive autour des bureaux. Chaque fois que l’on y va, je me demande pourquoi on ne réussit pas à en faire un incontournable. Ca fait tellement de bien !

Dix sept heures trente.

Je me demande vraiment comment on va s’organiser avec mon Amoureux et Petit Lutin. Les vacances, pas possible. Les sorties avec les copains, finit. Les organisations d’échange de garde de Lutins, pas possible. Le télétravail, trop compliqué avec l’ordinateur au bureau avec les bons logiciels. Mais bon sang, quand est-ce qu’on va donner de la tune à l’hôpital pour sortir de cette galère ?! Et au passage, prendre en considération que le réchauffement climatique, ça aggrave tous ces problèmes. Arg ! Ca doit être la 3000ème fois que j’écris tout ça, je suis désolée. Frustration, colère, incompréhension…

Voir le positif, c’est bien. Indispensable à son propre bien être. Mais penser à voir ce qui ne va pas, et lutter contre est important aussi. Je me sens tellement impuissante. Je peux faire quoi, moi, pauvre petite chose, là, maintenant tout de suite ? Tu as des idées ?