Neuf heures.
Petit Lutin et mon Amoureux partent pour une petite sortie, avant qu’il y ait du monde dans la rue. Je reste à la maison. Hier, j’en ai eu vraiment marre du comportement de Petit Lutin qui refuse tout effort ainsi que les échecs ou avoir tord, et, pour éviter ces situations, pleure en hurlant. Car oui, quand il n’a pas envie de prendre sa douche mais que l’on insiste car ce n’est pas négociable, étrangement, systématiquement, quand il monte les escaliers, il se fait mal. C’est dingue tout de même ! Je me demande quel bénéfice secondaire il retire de ce comportement – car il y en a forcément un.
Midi.
A force de ne rien faire, je n’ai plus faim. Une pomme et me voilà archi calée. Moi qui mangeait tout le temps, c’est fou !
Treize heures.
Je pense écrire une ode à ce canapé. Je ne bouge plus jamais de toute la vie. L’ordi sur les genoux, sur le canapé. Ou alors mieux, sans l’ordi, à ne rien faire.

Seize heures.
Alors ces rougeurs permanentes sur mes joues pour être une rosacée ? Joie, bonheur de cette découverte… Attendre de prendre un RDV chez le médecin pour confirmer.
Vingt heures.
Mon Amoureux ne veut pas entendre quand quelque chose ne va pas. Il minimise, pour se protéger. Et ça m’agace.
Le confinement, le moment idéal pour discuter des problèmes dont on ne prend jamais le temps de discuter.
Le journal d’une confinée, c’est quelques unes des idées qui me traversent l’esprit pendant la journée ainsi que la liste des activités qui nous ont occupées. Tous les articles se trouvent sur ce lien.
Je travaille sur ce blog à plein temps. C’est ton soutien, via Tipeee qui me permettra de pouvoir continuer ♥
Tiens, ça m’interpelle ce que tu dis à propos de Petit Lutin qui se fait mal après un refus/tempête émotionnelle. Je crois bien que j’avais lu dans « Au coeur des émotions » de Filliozat quelque chose du genre, comme quoi quand on n’écoute pas une émotion ou qu’elle est refoulée, subconsciemment on peut arriver à se faire mal pour légitimer une situation où elle peut sortir et être acceptée. Du coup, le bénéfice serait d’obtenir une attention ?
As-tu déjà creusé pour voir si il était un petit zèbre éventuellement?
Douces pensées pour ta journée !
PS: quelle belle pousse de cucurbitacées tu as là :-) j’ai fait mes semis la semaine dernière, j’attends de voir ce que ça donnera (courge spaghetti, potimarron et courge muscade). Cette année n’est pas très réussie, gros échec avec mes semis de tomates, visiblement ils n’étaient plus bons car aucun des grosses tomates n’a germé. Mes petites tomates cerise jaunes par contre sont toutes mignonnes :-) tant pis, j’achèterai des plants pour les autres !
Oui oui, il est tout rayé, il a passé un test !
Ce que je ne comprends pas, c’est qu’on accepte de discuter avec lui sans problème. On ne lui en veut pas de se tromper. Par contre, ses réactions, qui sont agressives, ça, on les refuse. Et c’est là que bim, il se fait mal. Donc ça peut être ça : de l’attention douce.
Ici aussi, les tomates, ça n’a pas bien fonctionné. Soit elles n’ont pas germé, soit elles ont germé puis tout de suite se sont cassées.
Hum, peut-être que lui il s’en veut de réagir comme ça et que son agressivité est tournée contre lui? perso, moi ça m’arrive d’être fâchée de me fâcher… du coup, avoir de l’attention douce lui permet un peu de calmer son regard sur lui-même? s’aimer ça s’apprend aussi, et c’est bien difficile ! A mon avis, on passe d’abord par l’amour des autres avant de pouvoir s’aimer soi-même et de s’accepter.
Oh zut pour tes plants de tomates =/ tiens, je me demandais, comment procèdes-tu avec les oignons? tu prends le germe et le mets à tremper dans un fond d’eau? on a acheté des nèfles, j’ai envie d’essayer de planter un noyau pour voir ce que ça donne; tu me motives avec tes expériences ! =)
Son agressivité interne je ne sais pas, mais en attendant, il nous hurle dessus. Et même en sachant tout cela – car on en avait déjà conscience – c’est épuisant à force car c’est 10 fois par jour. Sans exagérer !
Pour les oignons, lorsque je les cuisine, je garde le germe au milieu, et je le plante directement en terre. Normalement, cela doit redonner un nouvel oignon. A suivre, car ce sont mes premiers essais ! Je suis bien contente de t’inspirer :))
Ah zut, je n’ai pas voulu minimiser ce que vous saviez et viviez, ce n’était pas mon intention et j’espère que tu ne l’as pas ressenti de la sorte ! Ça doit être très lourd effectivement à vivre pour vous, car on a beau faire, les cris c’est stressant et on les ressent vite comme un acte violent. Et l’absence de perspective pour aller se défouler dehors doit rajouter une couche…. dur dur de se sentir relié à l’autre dans des conditions pareilles.
Désolée de te répondre seulement maintenant Emilie. Je te rassure, je n’ai pas du tout pris mal ce que tu disais, ni cru que tu voulais le minimiser. Je suis désolée que ma réponse t’ai donné cette impression.
Cela me fait du bien de lire que les cris sont sources de stress. Parfois, j’ai l’impression d’être phobique du bruit, des cris et de ne rien tolérer. Et je ne sais pas comment me positionner : est-ce que je dois tout le temps lui demander d’arrêter de crier ? Est-ce que ce n’est pas trop lui demander ? Est-ce que ses émotions sont si intenses qu’il en a besoin ? Mais comment faire pour qu’il apprenne à les gérer, car il ne pourra pas agir ainsi toute sa vie ? Tant de questions ! Merci pour tes messages :))