Deux heures.
Je ne dors toujours pas… Ca être dur tout à l’heure !
Huit heures.
Oh lala, ça fait reporter de guerre ce titre de journal… On n’est plus confinés, mais bon, pas vraiment déconfinés non plus. J’ai tellement l’impression que la vie se résume à travailler et consommer. Au moins, on peut aller en nature maintenant, à durée illimitée.
Midi.
Je tente d’aller chercher un colis, livré à l’autre bout de la ville. Une dizaine de personnes attendent devant le « magasin ». Je mets des guillemets car à l’intérieur, il n’y a presque à rien à vendre. Cela m’avait choqué la dernière fois que j’y suis allée, car un colis avait déjà été livré dans le mauvais point relai : dans une grande salle, des dizaines, voire centaines de colis s’entassent. Un comptoir, quelques pots de soins pour cheveux derrière, posés sur une étagère. Cela me pose question, ce magasin vide avec seulement des colis dedans. Je regrette aussi le temps où la Poste était un vrai service publique, aux tarifs abordables.
Bref, je repars car je n’ai pas le courage de faire la queue une éternité pour récupérer mon colis. Je retenterai en pleine journée, j’espère qu’il y aura moins de monde.
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