La promesse de partir à l’aventure

Sep 5, 2014 | 22 commentaires

C’est une évidence.

Notre quotidien est plus doux, plus apaisé lorsque nous nous connectons régulièrement à la nature.

Dans la nature, les règles changent, l’espace nous offre de la liberté. On peut crier, courir, sauter, observer, écouter sans que la vitesse et les contraintes des villes ne nous rattrapent.

Partir à l'aventure une fois par semaine dans la nature pour un quotidien plus serein

Ces dernières années, nous ne possédions pas de voiture. Nous pensions pouvoir profiter du service de bus départementaux pour explorer autour de chez nous. Mais, la gestion des horaires de transport, rares les week-end, et celles des besoins de Petit Lutin n’étaient que difficilement compatible sans stress. Au final, nous passions nos week-end en ville, et je ressentais une grande frustration d’habiter si proches des montagnes sans pouvoir m’y ressourcer. Alors, nous avons acheté une voiture. Un choix longtemps réfléchit, pesé.

Partir à l'aventure une fois par semaine dans la nature pour un quotidien plus serein

J’avoue que cela m’a été difficile. Je n’aime pas les voitures. Elles sentent mauvais, font beaucoup de bruit, sont polluantes du début à leur fin de vie, génèrent énormément de stress, surtout en ville… J’ai râlé sur le manque de bus le week-end, j’ai cherché à me changer en me persuadant que vivre sans sortir de la ville était agréable, j’ai voulu nous forcer à nous accommodé des horaires des cars… Et puis j’ai réalisé que non, je n’avais pas être parfaite. Et que je continuerai à être moi-même en utilisant avec modération notre voiture.

Nous ne regrettons pas notre choix, et tachons de compenser ce geste très peu écologique par d’autres, et notamment des repas végétaliens de plus en plus fréquents. De cette façon, je me sens plus en paix avec mes convictions, même si ce choix n’est pas parfait.

Partir à l'aventure une fois par semaine dans la nature pour un quotidien plus serein

Nous nous sommes maintenant fait la promesse de partir à l’aventure une fois par semaine – au minimum. Balade en montagne, visite de village, luge en hiver et baignade dans un lac l’été… Les sorties n’ont pour limite que celles que nous souhaitons leur donner ! Et c’est un immense bonheur que de profiter tous les trois de ce que nous offre la nature autour de nous.  Je souhaite partager ici avec toi de temps en temps nos aventures.

Partir à l'aventure une fois par semaine dans la nature pour un quotidien plus serein

Et toi, comment fais-tu pour concilier les choix peu écologiques que tu peux être amenée à faire et ta conscience ? S’il te plaît, partage avec nous ton ressenti en commentaires !

22 Commentaires

  1. Ton post me parle vraiment : j’ai souvent ressenti la frustration d’arriver déjà fatiguée après 1h30 de train et quelques changements, dans un endroit déjà plein de gens tranquillement venus en voiture en 1/2h. Sans compter tous les endroits où il n’est pas possible d’aller. Ce qui m’attriste un peu, c’est quand ma mère me raconte comment dans les années 50, elle pouvait aller cueillir des mûres en prenant le train ou aller à la mer en car.
    Nous n’avons toujours pas de voiture, mais nous en louons une de temps en temps. Nous avons commencé par l’autopartage, et nous sommes passés à la location traditionnelle. Je trouve que c’est un bon système.

    Réponse
    • Merci Vanessa pour ton témoignage !
      Je connais bien la frustration dont tu parles.
      Nous avons essayé l’auto-partage mais cela nous revenait trop cher. Mais cela dépend de l’usage que l’on fait des voitures.
      En tous cas, merci d’avoir partager tes idées, qui seront certainement utiles à d’autres ☺

  2. Bonjour Clémentine,
    Ton article m’interpelle car je pense qu’il ne faut pas devenir esclave de certaines idées et savoir les accomoder à notre vie et à notre confort minimum. Ce n’est pas ne pas être parfaite c’est faire au mieux….
    J’ai deux chances ( entre autres nombreuses autres …) être à la retraite et partager ma vie avec mon zhom entre un petit village corse ( 200 habitants ,dans lequel j’ai vécu à l’année pendant 35 ans et y ai élevé mes 3 enfants) et Marseille….
    Village: voiture indispensable , toujours reservoir 3/4 plein et neuve ou en parfait état c’est à dire qui démarre au quart de tour au moindre problème surtout quand on avait trois pioupious….
    Marseille: marche,bus,tramway,métro.la voiture est garée et ne sert que pour faire une vingtaine de kms
    C’est sûr qu’à deux adultes nous envisageons parfaitement d’abandonner complètement la voiture et avec les économies réalisées ( assurance ,entretien,essence,parking etc ) louer une voiture à l’occasion.
    Mais ma fille est venue deux semaines avec ses deux pioupious ( 2 ans et 6 mois ) et nous avons tenté l’expérience du bus pour aller d’un bout à l’autre de Marseille…… C’est ingérable!!! La sortie s’est vite transformée en cauchemar….note pour nous-mêmes : la prochaine fois c’est voiture ….!!!
    Alors oui soyons écolos mais JAMAIS au détriment de la santé morale de la famille. Si ce moment apporte bonheur ,plaisir ,joie à toute la famille il ne faut pas s’en priver. C’est une façon aussi d’être écolo puisque vous éviterez les visites chez le doc pour rhumes,maladies somatiques et autres….
    dis toi que « ce moment aussi passera » et que rien n’étant définitif quand vous le pourrez vous reviendrez au sans voiture…

    Réponse
    • Merci Martine pour ton commentaire. Il m’a fallu du temps pour me rendre compte de tout ça. C’est un cheminement long, mais effectivement, nous essayons maintenant de faire au mieux au lieu de faire parfaitement (et du coup, parfois, de ne rien faire du tout !)

  3. Mon plus grand « dilemne écologique » c’est que je dois prendre l’avion pour aller voir ma famille. En effet, joindre la Haute Savoie où nous habitons et la région de Bordeaux prend une journée en voiture ! Comme toi Clémentine, j’ai essayé de faire sans, mais j’ai dû choisir : soit je vois ma famille une fois par an, soit je prends l’avion 4 fois par an pour les voir. Déjà que 4 fois par an, c’est pas assez souvent pour moi, et c’est dur…
    J’essaie moi aussi de compenser par d’autres choses : je mange aussi végétarien ou végétalien, je cultive un jardin partagé, je fais du covoiturage, je n’achète rien d’inutile, j’essaie de trouver d’occasion ce qui m’est indispensable, je répare/recoud/recycle…

    Réponse
    • J’imagine qu’en train ce trajet doit être très long aussi, même en TGV ?
      Je te comprends parfaitement, nos familles habitent dans le Nord de la France, et il nous faut aussi une journée pour nous y rendre. Ce n’est pas toujours facile au quotidien.
      Je te remercie pour ton retour et tes idées pour compenser !

    • Impossible en train : encore plus long qu’en voiture !

  4. C’est une belle réflexion que tu partages là.
    Je comprends parfaitement ton choix et je le trouve très cohérent: ta concession ne pourra être que bénéfique à votre bien-être et je pense que, bien pensée comme elle l’est au regard de ton questionnement, elle apportera beaucoup à ton petit lutin =) Plus que d’être restée intransigeante face à ce dilemme écologique. Mieux lier modération et découverte de la nature que l’associer au final à des contraintes presque punitives qui tacherait la conscientisation que tu essaies d’offrir à ton fils.
    Je déplore juste le manque de transport en commun les w-e ou dans les zones un peu campagnardes où la voiture est par conséquent rendue incontournable… Peut-être est-ce à nous de reprendre en main notre autonomie de transport ? En partageant, échangeant des trajets contre des services par exemple.

    Réponse
    • Merci Emi pour ton commentaire !
      Cela nous permet effectivement de profiter bien plus de nos escapades, sans le stress de louper le bus de retour. Je me souviens d’une course folle avec Petit Lutin dans le porte-bébé pour ne pas rater un bus. Le pauvre voulait que l’on s’arrêter car il était secoué dans tous les sens :/
      Peut-être effectivement est-ce possible d’échanger des trajets en voiture contre d’autres services via des SEL ?

  5. Il existe une alternative à ton problème : celle de louer juste pour un temps une voiture électrique qui se trouve en ville et ça te coûtera moins cher, surtout si c’est pour aller faire des balades. Ça s’appelle autolib’ (c’est comme le velib, mais avec une voiture électrique et tu peux l’emmener où tu veux, tu payes juste ta consommation). Je ne sais pas s’ils en font vers chez toi mais en tous cas c’est dans toutes les grandes villes donc autant foncer si c’est juste pour prendre la voiture que le WE :) Je dis ça pour toi, mais aussi pour tes lecteurs ;)

    Réponse
    • Hélas non Flore, cette alternative n’est pas bonne pour nous. Comme je l’ai expliqué plus haut à Vanessa, nous avons essayé l’auto-partage. Cela nous revenais beaucoup trop cher : il n’y a pas que la consommation à payer, mais aussi les heures de location. Alors pour partir à la journée, ça coûte très cher. Pour notre utilisation très régulière, cela n’est pas possible. L’auto-partage est une solution uniquement pour une utilisation très occasionnelle d’une voiture. Le panier moyen des personnes est d’ailleurs de 80€ : c’est uniquement une solution d’appoint.
      Quant aux véhicules électriques, dans notre ville, ce sont uniquement des voitures à une ou deux places, qui sont faites pour rester en ville. Donc impossible pour nous !

    • Mince, c’est dommage :/

  6. Je comprends ta concession Clémentine. Il est vrai qu’avec un petit on fait au mieux. Moi aussi j’ai une voiture car avec trois zigs je me voyais très mal faire autrement, même en milieu urbain car chez nous les tarifs de transport en commun ne sont pas incitatifs pour les déplacements en famille. Et pour les ballades, si on veux voir un bout de campagne c’est pareil, nous n’avons pas d’autre moyen que la voiture.
    Alors on fait au mieux : on limite les déplacements, on utilise les transports en commun pour les trajets pro. On compense aussi énormément en limitant notre consommation de tous les produits fabriqués en usine, des produits électo ménager sans compter les produits d’entretiens « classiques » quasi inexistants à la maison …

    Réponse
    • Merci Christine pour ton retour !
      Limiter les produits industriels et électronique est une bonne idée très écologique ☺ Merci pour ton conseil qui sera très certainement utile à bon nombre de personne.

  7. Effectivement, vivre plus écolo est un vrai challenge, parsemé de dilemmes… Et encore plus quand on vit à la campagne, paradoxalement !

    J’habite une ancienne ferme (héritage familial) à 4kms du village, et je travaille en ville à 35kms. Donc, voitures obligatoires, une chacun bien sûr, mon conjoint travaillant en indépendant avec de nombreux déplacements…
    Pas de bus possible (un seul le matin et le soir, à des heures parfaitement incompatibles).
    Nous ne regrettons pas ce choix de vie, nous avons la nature et les chevreuils à notre porte, le silence, un grand potager, un verger…
    Mais quelquefois, c’est difficile :
    – Trois enfants, les deux premiers n’ont jamais rien dit, mais le dernier ne rêve que de la ville et des copains facilement accessibles. Il s’ennuie, et ça, malgré les discussions, nous n’y pouvons rien, c’est ainsi, il ne vit qu’entouré de sa bande… Bien qu’il prenne maintenant son vélo seul, à de nombreuses occasions il faut le véhiculer pour ses activités…, sans compter les allers-retours à la gare pour les plus grands partis étudiér loin
    – obligation pour les enfants de manger à la cantine très tôt, puis d’être demi-pensionnaires dès le collège, puis internes au lycée et après, pour leur éviter des journées de fous. Tout cela a un coût non négligeable, qui s’ajoute au besoin d’entretenir et renouveler deux véhicules en parfait état.
    – alors nous compensons comme nous pouvons : en limitant les sorties, planifiant les détours, faisant des réserves, cultivant un grand jardin, etc…
    Nous avons bien pensé à déménager plus près de mon travail. Mais financièrement, tout en supposant que nous parvenions à revendre notre grande maison dans un contexte maussade, nous serions perdants : pour le même prix, nous aurions une beaucoup plus petite maison, avec des impôts plus que doublés…
    Nous sous sommes habitués au confort de l’espace !

    Alors, des doutes et des questions, nous en avons plein, mais nous devons faire des choix et des compromis. Pas facile…

    Réponse
    • C’est effectivement un des dilemme de la campagne : il y est très difficile de se passer de voiture. On souhaite y vivre pour apprécier la nature et on doit posséder un objet qui lui fait beaucoup de tort…
      Merci pour ton retour et le partage de ton expérience ☺

  8. Effectivement il est dur de se passer de voiture dans un environement qui a été pensé autour du déplacement motorisé.

    Mais outre l’aspect écologique, il y a aussi l’aspect financier non négligeable. Une nouvelle voiture ou une voiture récente (dont l’emprunt n’est pas encore remboursé) c’est minimum 400 euros par mois (ou trois mois de salaire) rien que en remboursement, entretiens, taxes diverses, frais de garage,… . et pour ce prix là vous n’avez pas encore roulé. il faut encore rajouter 50 à 100 euro de carburant en fonction de votre kilométrage et de la consommation du véhicule.

    Une possibilité est de partager les couts d’un véhicule en partageant le dit véhcule. c’est ce qu’on appelle l’autopartage « privé ». cela fonctionne bien pour les personne n’utilisant pas la voiture tout les jours.

    Nous essayons de faire un maximum de nos déplacement a vélo (la ville et la gare ne sont qu’à 7km) et nous pretons la voiture à des amis non-motorisés contre une rétribution kilométrique qui couvre les frais moyen annuel de la voiture ( taxes+assurances+entretiens+frais de garage+diesel) divisé par le kilométrage annuel.

    Soit dans mon cas (une vieille voiture de 13 ans) 2500euro/12000 km = 0.2 euro/km.
    Je ne me fait pas d’argent, je compense mes pertes.

    Avec un véhicule plus récent il faut bien sur rajouter l’amortissement du véhicule ce qui peut faire monter à 0.4 euro/km pour un véhicule d’une valeur de 12000euro.

    En Belgique il existe une association Taxistop qui promeut le système ‘autopia’ qui offre entre autre une assurance véhicule spécifique à cette utilisation ainsi que des modes de planning et de vivre ensemble.
    http://www.autopartage.be/defaultnew_FR.aspx?

    Bonnes aventures en Nature ;)

    Réponse
    • Merci pour ces informations très détaillées Guillaume. Cela ne convient pas forcément à tout le monde, mais c’est une belle initiative, même si elle ne diminue pas les émissions de la voiture lorsqu’elle roule, elle évite au moins, peut être, la construction de plus de voitures.

  9. Bonjour Clémentine.
    Il est vrai que ce choix de véhicule est très difficile.
    Nous avons la notre depuis bien avant notre passage au végétarisme mais après notre conscience pour l’environnement ….Nous habitons à la campagne avec 4 enfants et un mari qui travaille à 1h15 de route ….. 3 enfants sont scolarisés à la ville se trouvant à une dizaine de kilomètre. Nous avons donc opté pour un monospace pour contenir tout ce petit monde…..
    Pas très écologique je sais mais nous compensions également par la nourriture, les produits d’entretiens etc… Mon rêve serait un monospace 7 places électrique mais faut pas rêver, nous n’aurons jamais le budget :-(
    Nous envisageons éventuellement un déménagement (pour une maison écolo se serait le top!) pour nous rapprocher du travail de mon homme mais également des futures études de l’ainé (car rien par chez nous). Ça sera sans doute l’occasion d’acquérir une petite citadine électrique pour mon mari et moi, et bien on verra à ce moment là ce que nous trouverons sur le marché de pas trop polluant en 7 places
    enfin pas facile de pouvoir concilier tout cela

    Réponse
    • Merci Belinda pour ton partage.
      Vivre à la campagne est effectivement malheureusement synonyme de beaucoup de concessions au niveau transports. Cela est, je le comprends, frustrant !
      J’espère que vos projets de déménagement se réaliseront.

  10. Bonsoir Clémentine,
    Se connecter régulièrement avec la nature, effectivement, c’est aussi pour moi une façon de renouer avec le monde autant qu’avec moi-même d’ailleurs.
    La frénésie des grandes villes a parfois tendance à écraser l’individu.
    Alors, sortir marcher, et juste cela, marcher élargit notre univers.

    De mon côté, j’ai eu la chance de me reconnecter par trois fois sur une longue durée avec le monde la nature.
    En effet, j’ai longé à pied trois grands cours d’eau : le Rhône, la Saône et la Seine.
    Chaque fois cela a été une source de rafraîchissement intérieur, et une source d’inspiration.

    Réponse
    • Oh, quelle belle idée que de longer des rivières et fleuves. Cela doit être bien agréable ! Merci pour cette belle idée et ton retour.

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