Le jour où j’ai décidé d’arrêter de porter de la laine

Août 16, 2014 | 23 commentaires

Nous sommes allés à la fête du bleu.

C’est une fête paysanne, avec pour thématique le bleu du Vercors, fromage AOC des montagnes proches de Grenoble. On y voit des animaux de la ferme, des producteurs, des démonstrations…

Petit Lutin, qui grandit en ville, était très enthousiaste à l’idée de voir ces animaux.

Nous sommes arrivés au milieu des animaux au moment de la démonstration de tonte des brebis. Elles étaient parquées dans un enclos. Un homme les attrapaient par une patte arrière, les trainaient jusqu’au lieu de tonte où un autre les allégeaient de leur laine en riant grassement – ok, ce détail reste un ressenti personnel.

Devenir végane : je ne porterai plus de laine

J’ai croisé le regard dans le vague d’une brebis. J’avais l’impression qu’elle cherchait à ne pas vivre vraiment ce qu’il se passait, qu’elle cherchait à se déconnecter de ce qu’elle subissait. Une fois tondue, elle est partie rejoindre ses compagnes, tremblante et nue.

Devenir végane : je ne porterai plus de laine

Je ne sais pas si ces deux hommes étaient particulièrement violents, et si la tonte peut-être réalisée en douceur. J’ai été personnellement choquée par leur comportement, leur manque de respect de l’animal, leur rire quand elle essayait de se débattre. Je me suis toujours doutée que ce moment ne devait pas être agréable pour les brebis. Mais… sans me poser plus de questions que ça.

J’ai aussi ressenti de la peine pour ces deux hommes. Sans pouvoir m’expliquer ce sentiment.

Parfois, il faut voir les choses pour les ressentir, même si on les comprend quand on le lit.

Devenir végane : je ne porterai plus de laine

J’adore porter de la laine. Mais je n’en achèterai plus. J’userai jusqu’à la trame les vêtements qu’il me reste dans cette matière, en cherchant des moyens naturels de la remplacer.

Ce jour là, j’ai compris réellement que je vois le véganisme comme un mode de vie ultime, à atteindre, un jour. En douceur, et en famille. Je partagerai mes doutes, mes expérimentations, mes questionnements, mes avancées avec toi dans la nouvelle rubrique du blog « En chemin vers le véganisme. »

Et toi, as-tu déjà vécu des moments forts qui ont initié de grands changements dans ta vie ? S’il te plaît, partage ton expérience en commentaire.

Petits liens qui vont bien pour aller plus loin :

Végétarisme et éducationRecettes végétaliennesEn chemin vers le véganisme

23 Commentaires

  1. Le jour ou j’ai vu cette vidéo,
    http://www.dailymotion.com/video/xmnn0d_des-beagles-libres-pour-la-premiere-fois-de-leur-vie_animals

    j’ai décidé de bannir de ma vie et surtout de ma salle de bains tous les produits testés sur les animaux….

    et l’idée faisant son chemin je me suis intéressée de plus près au véganisme , et je suis devenu végétarienne à tendance végétalienne avec des principe de végan…
    en gros cette vidéo a changé ma vie ^^

    Réponse
    • Merci Sandrine pour ce partage de ton expérience ☺

  2. Je comprends bien ta logique… mais pour moi dans cette problématique, je vois aussi : « mais par quoi vas-tu remplacer la laine dans ton armoire ? » :
    – le coton c’est forcément pas local
    – le synthétique ce sont des dérivés de pétrole et ça craint (A un autre niveau, mais ça craint quand même )
    … :S

    Réponse
    • Bonjour Natasha,

      J’ai lu l’article avec attention. Même si l’article essaie d’être complet et de faire le tour de la question… mais je reste un peu sur ma faim !

      1. Les critères principaux pris en compte sont les impacts écologiques. Or toutes ces matières sont bien différentes. Par exemple, un pull tricoté en coton n’a pas du tout le gonflant / légèreté d’un pull tricoté en mohair ou même en laine. Et moi j’aime ce côté gonflant :)

      2. J’aime aussi que le côté thermorégulateur de la laine & co : quand il fait froid, j’ai chaud dans mon pull en mohair et quand il fait chaud, j’ai pas trop chaud. Un gilet en polaire, je passe mon temps à le mettre et l’enlever parce qu’il me donne des coups de chaud et me fait transpirer (du coup, je le lave beaucoup plus vite ce qui n’est pas écolo du tout). Mais je suis sérieuse, je lave très peu mes pulls en laine car ils se salissent très peu.

      3. Ces matières n’ont pas non plus des durées de vie équivalentes. On ne trouve quasiment jamais de pulls en matière naturelle d’occasion (brocante, emmaus etc.)… du point pas en bon état car ces fibres vieillissent et assez vite. Même de la laine de bonne qualité boulouche assez vite (ne serait-ce qu’à cause des frottements à l’usage). De ce point de vue là, les matières synthétiques gagnent haut la main. De bonne qualité, elles ne bougent quasiment pas dans le temps…

      4. et d’ailleurs elles ne s’entretiennent pas non plus de la même façon. C’est assez critique par exemple quand je fais un cadeau à des jeunes parents… je n’offre pas de vêtements de bébé qui se lavent à la main et / ou qui doivent être repassés. De ce point de vue là… le lin c’est quand même une grosse galère !!

      5. J’ai des doutes sur le fait que lin puisse donner des tissus doux. Si le coton (importé) a presque complètement détrôné le lin… y’a bien une raison… Personne n’a envie d’un tissu contre la peau qui soit rêche :'( Peut-être que ça existe le lin très doux, mais je serais curieuse de savoir où ça se trouve ! Et même tout l’article est centré sur le remplacement de la laine… Peut-on vraiment tricoter un pull en lin ? Le lin est une matière très « sèche »… donc pas du tout de gonflant. Pour moi le froid va passer à traver les mailles du pull :P

    • Bonjour Cicile, je suis d’accord avec toi, les alternatives ne sont pas toujours alléchantes ;)
      Néanmoins tu parles beaucoup de matières locales, il faut savoir que la majorité de la laine disponible en France vient de très loin : Australie, Nouvelle Zélande, Afrique du Sud, Brésil, Uruguay… La production européenne est anecdotique, et coûte cher à l’achat, qu’il s’agisse de pelotes à tricoter ou de vêtements.
      Pourtant on en a des moutons en France, mais peu sont de races à laine douce, type mérinos. Difficile à notre époque de savoir vraiment d’où viennent les choses.

    • Oh, comme c’est agréable de lire ce débat et ces interrogations dans les commentaires ! J’aime cet esprit de remise en question et d’entre-aide, merci les filles de permettre ça ♥☺

      Cicile : je n’ai pas de réponse à ta question, je ne me suis pas encore renseignée sur le sujet. Je pense que lorsque le problème de remplacement se posera pour moi, je ferai des recherches et j’en parlerai ici. Merci tout de même d’avoir soulever cette question, très intéressante ☺

  3. Comme je comprends ton ressenti Clémentine! C’est « drôle » d’ailleurs car cette semaine j’étais justement en train de réunir des informations au sujet de la laine pour un prochain article… Je pense que l’on suit un cheminement similaire et comme toi je change petit à petit mes habitudes et en adopte de nouvelles qui tendent vers le mode de vie végan. Je ne saurai te dire ce qui a déclenché toutes ces prises de conscience et provoqué ces changements dans ma vie- mais rien ne s’est fait du jour au lendemain. J’ai besoin de m’informer de manière aussi approfondie que possible avant de mettre en place tout changement- non que j’ai besoin de me persuader de ses bienfaits car souvent un évènement/un article/une vidéo suffit, mais je pense que plus ça ira, plus on me demandera de justifier mes choix et alors je pourrai m’appuyer sur différentes sources pour répondre aux questionnements/attaques des plus perplexes/critiques/méfiants… C’est encourageant en tous cas de voir qu’on est plusieurs sur la même voie…Bon courage à toi pour la suite :-)

    Réponse
    • Merci Natasha pour ton retour ! Je suis impatiente de découvrir ton article sur le sujet. Surtout que j’avoue que de mon côté je ne me suis pas renseignée : j’aime beaucoup porter de la laine, mais j’ai finalement très peu de vêtements dans cette matière. Je suis donc convaincue de pouvoir m’en passer facilement. Reste à trouver les matières de remplacement !

  4. Quand il s’agit de soutenir la cause des animaux, je suis souvent la première, me faisant traiter ou moquer gentiment de « sensible », et je comprends ce que tu as ressenti, je ne nie pas ce que tu as vu.
    Cependant, il faut relativiser : les moutons ont besoin qu’on leur coupe la laine, l’été ils ont souvent trop chaud et l’enlever les soulage. Reste à voir comment on procède, et pour cela, bien que je vive à la campagne, je n’ai pas assez de références…
    Je pense que le problème vient aussi de l’intensification de l’élevage, comme toujours… Quand tu dois tondre 300 moutons en peu de jours, c’est forcément plus musclé que pour un troupeau à taille plus « humaine »…
    Quant à ne plus porter de laine, je suis sceptique aussi, comme les autres personnes qui ont commenté. Plus de cuir non plus ? Le plastique est mieux ? Le polaire ? Le synthétique ?
    Ce ne sont que des questions, je m’interroge sans juger, mais je ne suis pas sûre du bien fondé d’une telle décision, si radicale.
    Je pense que la bonne voie est la modération, pour tout, nourriture, consommations diverses…
    Pas facile quelquefois…

    Réponse
  5. Bonjour,
    je comprends ce que tu as ressenti Clémentine, car ayant une fois assisté a ce genre de spectacle, j’y ai vu la même chose. Et même si tous les ans nous y avons droit dans mon village, je n’y ai pas emmené mes gnomes car je trouve cela violent. Maintenant, je rejoins d’autre commentatrices, les moutons sont plus à l’aise ensuite sans leur gros manteau. Et par quoi le remplacer? J’adorai le polaire, me disant que l’on recyclait des bouteilles pour en faire des vêtements, mais j’ai appris qu’a chaque fois qu’on le lavait, des micro particules de plastiques partaient dans l’eau de lavage et donc dans « la nature ». C’est logique, mais n’y avais jamais pensé! Le coton : pas forcément bon au niveau de l’impact écologique, le lin : un peu rêche, le synthétique : non j’en suis revenue : microfibre => mycoses et autres joyeusetés… Il reste quoi en accessible (car les prix peuvent monté vite aussi) et naturels : soie, fibres de bambou, il parait qu’il y a aussi des vêtements en fibres d’ortie…. mais ça limite pas mal.
    Dur, dur, faut bien s’habiller

    Réponse
  6. Merci à toutes pour vos commentaires et vos interrogations, qui vont bien m’aider dans mes recherches pour remplacer la laine. Je n’ai pas de réponse à vous apporter pour l’instant, car je ne me suis pas renseignée.
    Je ne possède que peu de vêtements en laine : un gilet, un pull et un manteau. Je pense les user au maximum, comme je le fais avec tous mes vêtements que j’aime puis les faire recycler. J’avais l’intention de m’offrir un gilet en laine de haute qualité, chose que je ne ferai donc pas.
    Je vais chercher des réponses à toutes vos questions, me renseigner, et j’écrirai un article sur la question une fois que j’aurai glané les renseignements : les moutons ont-ils vraiment besoin d’être tondus (ou est-ce qu’on nous le fait croire pour nous donner bonne conscience) ? peut-on trouver de la laine locale et abordable ? et réellement écologique et provenant d’élevages où les animaux sont respectés ?
    Une autre question me vient aussi en tête : est-ce parce que je souhaite élimer quelque chose de ma vie que je dois forcément le remplacer par quelque chose d’équivalent ? Aussi chaud, aussi doux, aussi respirant, aussi… Est-ce un réel besoin ?
    Encore merci à toutes pour vos retours ☺Vous êtes un enrichissement sans fin pour moi ♥

    Réponse
  7. En grande addict de la laine que je suis (mais je me soigne!), pour la tricoter, cela va sans dire, il y a de nombreuses alternatives qui existent. En allant à la rencontre des éleveurs, par exemple à la fête de la laine de Crest, dans la Drôme, on peut discuter avec eux et comprendre qu’ils sont concernés par le bien-être de leurs bêtes.
    La tonte s’effectue rapidement pour les animaux, pour éviter d’allonger la durée du stress que ça représente pour eux. Mais il ne faut pas oublier que les moutons, brebis, alpagas ont été sélectionnés depuis des siècles pour fournir de la laine. C’est pour cela que nous devons maintenant les tondre régulièrement, leurs poils poussant en permanence.
    Et pour trouver de la laine française, petit conseil, il vaut mieux aller dans les foires, ou sur les sites internet de laine français (Ardelaine, les sites de maco mérinos français (super douuuuux),…) !
    Bref, je ne vais pas m’étendre sur le sujet, je pourrais en parler encore longtemps :)

    Réponse
    • Merci pour ces renseignements Nathalie ☺
      Je ne pense pas que les éleveurs en général ne soient pas concernés par le bien être de leurs animaux, simplement, ils doivent aussi être rentables (passer 30 minutes à faire venir le mouton doucement sans le stresser, ce n’est pas envisageable avec un troupeau entier !). Pourtant, il est possible de tondre un cheval en minimisant énormément le stress, ça doit bien être possible avec un mouton… Simplement, il y a les considérations de rentabilité qui sont à prendre en compte, car les éleveurs doivent gagner leur vie. C’est complexe comme question !
      Maintenant, effectivement, la tonte est certainement obligatoire pour eux, à cause de la sélection humaine !

  8. Pour ma part je n’achète pas de vêtements neufs, ça me semble être le plus simple. Car outre le problème de la laine, il y a aussi le problème des vêtements confectionnés n’importe où dans des conditions désastreuses (on se souvient par exemple de l’usine au Bangladesh qui s’est écroulée sur ses petites mains…. et s’il n’y avait que ça!). La transparence totale est rare, donc je préfère faire une croix sur le neuf. Puisque tout peut être réutilisé, troqué, racheté, donné, pourquoi aggraver tout cela (ainsi que la pollution) en achetant du neuf? Les alternatives écolo sont rares, extrêmement chères pour la plupart et la transparence n’est pas toujours de mise non plus, donc vivent les fripes! En plus les fripes ont l’avantage de nous faire revoir nos « désirs » consuméristes, puisqu’on ne sait jamais ce qu’on va trouver ou ne pas trouver quand on va faire quelques achats pour se rhabiller. :)

    Réponse
    • Merci pour ton commentaire !
      Je suis moi aussi adepte de l’occasion, j’en ai d’ailleurs parlé dans cet article : Bio et d’occasion.

  9. Bonjour, Bonjour,
    Je me sens concernée par cet article, mais pas pour les mêmes raisons que vous. Je suis loin de vouloir être dans le veganisme ou le végétalisme, ayant des problème de santé, je dois supprimer le gluten et le lactose de mon alimentation. C’est déjà très difficile pour moi de trouver des substitues et surtout d’être le moins frustrée possible pour supprimer d’autres aliments qui me font plaisir et dont mon corps à besoin…
    Bref, le sujet est la laine. J’adore cette matière, sa douceur, ou au contraire son grattage pour certaines… J’adore tricoter (j’en ai d’ailleurs fait mon nouveau métier car je ne peux plus exercer l’ancien dans l’horticulture). Dans mon quotidien non plus je ne pourrais pas me passer de laine. Je ne supporte que la Mérino car j’ai beaucoup d’allergie. Et niveau matière synthétique, j’arrive à faire des allergies avec du polaire… alors…
    Le coton et le lin sont des matières que j’utilise pour l’été, c’est frais, un peu rèche comme une serviette éponge mais la sensation ne me dérange pas si les ouvrage sont des accessoires (châle, doudou, mitaines…) Ce ne sont en aucun cas des matières hivernales… elles n’apportent pas de chaleur.
    Par contre, niveau écologie, les cultures de coton et de lin sont très gourmandes en eau. Lorsque vous achetez des pelotes bio, on est sur du choix des teintures et des stabilisateurs, mais niveau impacts sur l’environnement: si on compte la quantité d’eau qu’il a fallu et le voyage en avion…, la laine est quand même vachement mieux! (Je suis désolée, je n’aime pas consommer bio, les lois sont vieilles et du bio du Pérou ça ne m’intéresse pas, je préfère consommer des produits locaux)

    Pour celles qui parlaient de la difficulté à trouver des laines françaises: il suffit de faire des recherches sur google: en limousin il y a beaucoup de petits fermiers qui font leur mohair ou leur mérino (certes les prix sont différents de la marque PINGOUIN, ou KATIA, qui sont coupées à l’acrylique…), mais un pull avec de la laine de bonne qualité, qu’on entretient comme il se doit (moi j’utilise ma machine à laver, programme laine à froid) ce sont des ouvrages qui peuvent nous accompagner pendant un long moment!

    Pour le bien être des bêtes, mon chéri a trouvé ça:
    http://atm.tondeur.free.fr/panneau.htm
    Alors peut être que vous avez assisté à des tontes musclées, mais tous les fermiers ne travaillent pas de la même façon…

    Bref, je ne pourrai pas me passer de la laine (ni du coton et du lin), j’aime créer et se sont des matières qui m’apportent beaucoup aussi bien dans la création que dans mon quotidien

    Bonne journée à toutes!

    Réponse
    • Merci pour ton partage !
      Il est évident que chacune doit veiller dans ses choix à son bien être. S’il y a de nombreuses matières que tu ne peux porter pour cause d’allergie, la situation est bien plus complexe.
      Je me suis renseignée, et je sais qu’il faut tondre les moutons car cette espèce à été modelée par l’humain et fabrique maintenant tellement de pelage qu’il faut le tondre. Reste toutefois que l’on peut refuser d’utiliser le produit venant d’un animal par éthique.
      De plus, il n’y a aucun moyen de savoir comment l’animal a été tondu lorsque l’on achète de la laine. Aucune marque de vêtements ne peut aujourd’hui certifié, à ma connaissance, que sa laine provient de la tonde de moutons faite en douceur…
      Cette position de boycotte est un choix très personnel. Je comprends tout à fait tes arguments, même s’ils ne me parlent pas. Et je te remercie encore pour ce long témoignage enrichissant ☺

  10. Oh que je comprends bien ce ressentit … Je suis également en plein recherche d’un nouveau mode de vie et de moi-même, j’espère un retour aux sources, dans ma source.
    Nous sommes peu à peu végétariens avec mon mari (et les enfants aussi du coup). Lui plus par « moins envie » et moi plus par conviction personnelle & profonde que nous ne sommes pas obligés d’infliger des souffrance aux êtres vivants juste pour notre plaisir personnel.
    Le tilt s’est déclenché l’année passée (je ne sais plus trop comment) et s’est poursuivit doucement par les visionnages (horrible à voir!) des conditions d’élevage en France.
    Ce tilt sur la consommation de viande vient en complément vis à vis de la nourriture en général que l’on trouve dans les supermarchés, des conditions de notre environnement en général, des abus divers & variés par les lobbyistes de toutes sortes (agro alimentaire, pharmaceutique…), bref un raz le bol général des conditions dans lesquels nous vivons depuis des décennies sans se soucier de tous ceux laisser sur le carreau faute de moyen ou d’être né dans le mauvais pays!
    Bref un été d’esprit général qui me ronge car beaucoup à faire en même temps et peur de ne pas y arriver, alors je cogite peu à peu, modifie peu à peu nos habitudes ….. j’espère qu’un jour on vivra le plus sainement possible (nous, ma famille mais aussi nous la planète entière)

    Réponse
    • Merci Belinda pour ton partage. C’est effectivement difficile et long de se remettre en question et de changer ses habitudes de consommation alimentaire ou même en général.
      Je me souviens que lorsque nous avons emménagé ensemble, mon amoureux et moi, nous mangions au restaurant universitaire le midi (steak frites ou pizza) et le soir croque-monsieur, et cela presque tous les jours ! Aujourd’hui, nous allons nous approvisionné en légumes frais et aliments bio et locaux dans une AMAP et un marché de producteur et c’est la grosse majorité de notre alimentation ! Mais cela à pris 10 ans pour que nous changions ainsi !

      J’espère que les astuces de ce site pourront t’aider dans ta démarche !
      Bon courage à toi et à ta famille.

    • Merci :-)

  11. Je travaille dans une ferme et nous avons un cheptel d’une quarantaine de brebis, du coup j’ai lu avec attention ton article et surtout ton ressenti. Ca m’offre un œil nouveau. j’ai lu une partie des commentaires et il est vrai que je ne suis pas très au point sur les alternatives végans etc… mais je respecte les choix de chacun
    Pour ce qui est du jour de tonte, effectivement c’est rapide, mais c’est nécessaire car effectivement les animaux sont parqués donc faut pas que ca traine. Notre tondeur met environ 1min30 par moutons c’est rapide et propre, je trouve qu’il manipule vraiment les animaux de façon précise mais non sans douceur. Il a pris le temps d’expliquer à ma collègue comment manipuler, comment tendre la peau pour éviter les coupures. Le mouton est en position assise sur ses fesses c’est pas naturel pour lui, il respire mal comme cela, mais il reste plus tranquille, donc il faut faire vite.
    Ils sont parqués dans des petits parcs comme cela on peut les attraper rapidement par la tête arrière, sans à avoir à leur courir après et les stresser. Le mouton est un animal grégaire donc le troupeau avant tout.
    Alors je ne dis pas que c’est pas un moment stressant, mais ce n’est pas nonplus un acte barbare.
    Sinon il y a une race les Soay qui perdent leur laine toutes seules !
    Comme tu le réponds à Promiz, difficile de remonter la filière et de connaitre les conditions d’élevage, lorsqu’on le produit fini. Peut etre qu’en profitant des vacances dans le centre de la France on peut trouver un éleveur qui gère la transformation de A à Z
    Bon chez nous, on n’a pas encore trouvé une filière satisfaisante pour traiter nos toisons alors en attendant elles isolent le plafond !
    Bref voila, loin de moi l’idée de dire qu’il faut porter de la laine mais c’était juste montrer que la tonte peut être faite dans le respect de l’animal

    Réponse
    • Après lecture de tous les commentaires sous cet article, j’ai beaucoup réfléchi et lu à ce sujet. Je pense finalement que la tonte à laquelle j’ai assisté fait partie des tontes les moins stressantes pour l’animal. Finalement, cette tonte que j’ai trouvé brutale fait certainement partie des tontes les douces… !
      Me voilà donc encore plus confortée dans mon idée d’arrêter de porter de la laine.

      Ceci étant dit, je comprends tout à fait le besoin de tondre les animaux, pour leur bien être et le fait que cette étape ne puisse être faite sans stress pour l’animal.
      C’est un sujet vaste, qui inclus l’élevage d’animaux, et toute la philosophie qui se cache derrière.

      Je te remercie sincèrement pour ton retour et le partage de ton expérience, sans jugement et en toute honnêteté.

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