Acheter les vêtements d’occasion : est-ce la solution idéale ?

Jan 23, 2017 | 21 commentaires

Acheter les vêtements d’occasion m’a tout d’abord paru être la solution idéale pour une garde-robe écologique et éthique.

C’est en effet indéniablement très écologique. Beaucoup de vêtements fast-fashion sont achetés pour être ensuite très peu portés. Leur donner une seconde vie est écologiquement excellent car cela évite :

  • la culture de fibres textiles, dont certaines comme le coton sont très gourmandes en eau
  • l’utilisation de tout un tas de produits chimiques, pendant la culture et pour la fabrication du vêtement
  • l’utilisation de ressources non renouvelables, pour réaliser les tissus synthétiques
  • l’élevage d’animaux pour la laine, le cuir…
  • le transport des marchandises à différents stade de leur fabrication
  • etc…

Ainsi, écologiquement parlant, l’achat d’occasion est un acte très responsable pour sa garde-robe, peut-être même plus que l’achat de pièces neuves de marques écologiques.

Et puis, il ne faut pas non plus oublier que cela permet de faire de sacrées économies, ce qui n’est pas négligeable dans la balance !

acheter-vetement-occasion-ecolo-clementine-la-mandarine

Mais qu’en est-il de l’aspect social ?

Une amie d’enfance m’a un jour posé cette question : « Quand tu achètes d’occasion, est-ce que tu n’encourages pas les personnes qui achètent de la fast-fashion en trop grande quantité à continuer, en leur rachetant leur vêtement ? « 

Et là, je me suis, mais oui ! C’est vrai ça ! Est-ce que en achetant des vêtements d’occasion à des personnes qui revendent leur trop plein de garde-robe, ce n’est pas leur dire « T’inquiète, c’est pas grave va, elles ont une nouvelle vie tes fringues ! Tu peux continuer à en acheter. » En plus, je leur donne de l’argent, qu’elles peuvent ensuite dépenser dans des vêtements fast-fashion, qui n’ont rien ni d’écologique ni d’éthique. Glups, pas si éthique que ça finalement !

J’ai téléphoné à Isabelle Quéhé, du mouvement Fashion Révolution pour lui demander son avis sur la question. Sa solution est simple : au lieu d’acheter à des particuliers, acheter à des associations, telle que Emmaüs par exemple. Ainsi, l’argent revient à l’association, pour aider des personnes en réinsertion et non pas à des fashionitas. Reste le choix. En France, les boutiques que j’ai visité ont un choix assez restreint, et il peut être difficile d’y trouver des vêtements à sa taille et à son goût sans avoir à y retourner régulièrement. S’y promener aura cependant des allures de chasse au trésor, et peut-être très fun si on aime ça !

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Il est aussi possible, pour les couturières, de customiser les pièces dénichées dans les friperies. Une chemise homme dont le motif te plaît ? Hop, quelques coups de ciseaux et tu pourras la transformer en un joli chemisier pour toi. Cette fois, il te faudra des doigts de fées et l’envie d’y consacrer un peu de temps.

On peut aussi penser à acheter de seconde main des marques écologiques et éthiques. Si j’ai trouvé sans problème des vêtements biologiques en ligne d’occasion, je n’ai jamais vu, pour adulte, des marques éthiques – fabriquées en Europe ou commerce équitable – à vendre d’occasion. Je suppose que cette absence a une logique toute simple : les personnes qui font la démarche de chercher les petites marques éthiques, et acceptent de payer leurs vêtements plus chers ont dans l’idée de les user jusqu’au bout ! Tu trouveras ainsi des vêtements écologiques et éthiques d’occasion pour les enfants, mais pas pour les adultes.

achat-occasion-vetement-clementine-la-mandarine

Alors, l’occasion, c’est bien ou pas ?

Comme pour tout, je pense que c’est à chacune d’entre-nous de nous poser la question de savoir si cette solution nous convient.

Personnellement, je fais le choix d’un mix entre pièces neuves de marques éthiques et écologiques et vêtements d’occasion. Je me dis que l’impact éthique de l’achat de vêtements fast-fashion d’occasion est, à mon sens, tout de même plus limité que si les pièces étaient achetées neuves et que c’est très écologique, et inversement pour les pièces neuves, c’est peut-être un peu moins écolo (encore que, ça doit dépendre des marques) et parfait niveau éthique. Cet équilibre me convient, car je sais que je fais de mon mieux, que j’use les vêtements de ma garde-robe capsule jusqu’au bout, et en fait donc une consommation raisonnable.

Et toi, que penses-tu de l’achat de vêtements d’occasion ? T’es-tu déjà posé toutes ces questions ? S’il te plaît, partage ton avis en commentaires !

Petits liens qui vont bien pour aller plus loin :
programme-ecolo-particulier-quotidien-clementine-la-mandarineminimalisme-pour-se-simplifier-la-vie-clementine-la-mandarine challenge-vetement-ecolo-bio-clementine-la-mandarine

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Cet article fait partie du Challenge écologique et créatif de Janvier-Février 2017 : Garde-robe écologique, éthique et minimaliste. Pour ne rien louper des challenges, je t’invite à t’inscrire en haut à droite. Tu recevras en cadeau un mini-challenge écolo de 7 jours.

21 Commentaires

  1. Bonjour,
    je suis une adepte de l’achat d’occasion des vêtements, prioritairement pour les économies que cela me fait faire mais aussi pour « la seconde vie » que ces achats donnent! Cela ne n’empêche pas de faire des achats occasionnels mais ils sont rares! Maintenant je regarde la composition de mes vêtements (pas de fourrure, pas de laine, pas de cuir) J’ai dans ma garde robe des chaussures en cuir (tannage écologique) que j’userais mais je n’achète plus de chaussures en cuir! Mon mari adopte le même fonctionnement mais lui a beaucoup moins de vêtements que moi! ;-)

    Réponse
    • Merci Valérie pour ton retour sur ton mode de fonctionnement ☺

  2. Bonjour!
    Très intéressant votre article!
    J’avais pas pensé à cet aspect quand on achète d’occasion…

    Perso quand j’achète « d’occasion », j’achète dans un petit magasin d’habits vintage de ma ville, où toutes les pièces sont collectées avec amour par la propriétaire passionnée.
    Du coup ça a un certain prix, mais je sais que ce sont des pièces qui tiennent dans le temps (la preuve, elles sont toujours là!), que si je l’achète c’est que j’en ai vraiment envie, et je sais que mon argent n’ira en tout cas pas dans la fast fashion ;)

    Merci encore pour cet article qui fait réfléchir!
    Bonne continuation

    Réponse
    • Merci pour ton retour. Les pièces vintages de ce magasin viennent d’où à la base, tu le sais ? Ca doit être génial de se balader dedans. J’ai récupéré il y a longtemps des jeans des années 70 de ma Maman : de vrais pattes d’ef d’époque, je les ai tellement portés que je les usé jusqu’à faire des trous !

  3. Génial ton article.
    Je suis moi aussi en pleine réflexion. Quand je parle minimalisme et désencombrement à ma belle sœur et qu »elle me dit, « vider sont armoire » 2 fois par an pour mieux la remplir à chaque solde, je me sens désemparé;
    Quand mon père a acheté une nouvelle veste d’hiver « pas cher » alors qu’il en a déjà 12 au total , j’ai envie de crier !!
    Depuis que je suis minimaliste , je suis toujours à la recherche des objets et vêtement idéales cad, solides, éthiques, en fibres naturelles et garantis à vie !
    On y pense pas mais des vêtements garantis à vie, que l’on peut ramener en magasin quand ils sont fichus et en recevoir un nouveaux gratuitement et bien ça existe.

    Qui ? ou?
    J’ai justement fait mon enquête et j’ai créé ma boutique minimaliste pour pouvoir permettre à tous le monde de trouver des objets et vêtements garantis à vie.
    Si cela vous intéresse je vous laisse le lien (dans l’entête).

    Consommons moins, consommons mieux !

    Toujours un plaisir de te lire Clémentine.

    Lucile

    Réponse
    • Merci pour ton retour et ton engagement Lucile. Je me suis permis de corriger quelques fautes de frappes dans ton commentaire. Je te souhaite un beau cheminement avec ta boutique, quelle chouette idée ☺

  4. Il y a aussi des gens qui reçoivent des habits en cadeau et ne les porteront jamais. Les leur racheter, c’est leur donner de l’argent pour qu’ils puissent faire autre chose, pas forcément investir dans d’autres habits, ou alors peut-être dans des achats éthiques et écolo.
    Après, comme tu le dis, c’est à chacun de choisir ce qui lui correspond le mieux.
    En tout cas, je ne m’étais pas posé la question au niveau achats particuliers et fashionistas… ;)

    Réponse
    • Merci Vala pour ton retour ☺ Oui, c’est vrai pour les cadeaux, même si j’imagine que ça doit tout de même être minime face à la marée de vêtements qui est disponible en seconde main !

  5. coucou Clémentine. Ce qui suit n’est que mon humble avis donc à prendre comme tel ! Je pense que l’achat de vêtements d’occasion est une meilleure solution que l’achat de vêtements neufs dans les grandes enseignes de fast fashion mais ce n’est pas la meilleure. C’est mieux car du point de vue environnemental, il y a moins de consommation d’énergie, de matières, de ressources humaines,… (je parle du cas où on achète des vêtements d’occaz de grandes enseignes). Le point de vue de se dire, c’est mieux si le vêtement d’occasion est acheté auprès d’une association ne me parait pas valable car l’accro du shopping vend elle-même ou donne, de toutes façons, elle se déculpabilise en se disant que même si elle se débarrasse de son vêtement rapidement, il aura une 2ème vie (j’ai été une accro au shopping pendant 15 ans donc j’en parle en connaissance de cause ;-)).

    La meilleure solution est de trouver une solution à la source du problème : matières première écologique, fabrication décente et humaine, fabrication certifiée et/ou aux normes environnementales strictes, éco-conception, empreinte carbone minimisée, fin de vie du produit prévue dans la conception, durabilité du produit…). Tous ces aspects qui ne sont pas pris en compte lors de la chaîne de fabrication d’un vêtement lambda. Bref, il faut s’attaquer à la source du problème selon moi, c’est-à-dire dès que conception. Tant que ça ne sera pas le cas, il y aura toujours plus de champs OGM que bio, des enfants qui travaillent, des travailleurs mal payés avec des conditions indignes de travail, de la pollution environnementale, pas de recyclage des déchets,…

    Réponse
    • Effectivement, je pense qu’idéalement, acheter peu, éthique et écologique, et user au maximum est le plus écolo. Et si tout le monde faisait ainsi (dans le monde idéal des Bisounours par exemple), et bien, il n’y aurait que très peu de vêtements d’occasion (pour les changements de poids, et les enfants et c’est tout). C’est là que ma réflexion m’a menée en tous cas ☺
      Merci pour ton retour !

  6. Merci pour cet article !… J’ai les mêmes préoccupations que vous toutes, mais c’est vrai que je n’avais pas pensé qu’on pouvait customiser les habits d’occasion qu’on peut trouver.
    Parce qu’il est vrai qu’entre le style et les tailles, ce n’est pas évident de trouver de quoi renouveler sa garde-robe quand c’est nécessaire. Surtout dans les friperies, je trouve surtout du 34 ou du 36… sniff…

    Réponse
    • C’est rigolo, moi qui suis un format réduit et porte du 36, j’ai l’impression de trouver surtout du 38 et du 40 ! J’imagine qu’on doit avoir cette impression lorsqu’on croise un vêtement qui nous plaît qui n’est pas dans notre taille ☺☺

  7. Bonjour Bonjour.

    Bel article que celui ci.
    Si je me suis penché vers le seconde-main, c’est un peu à contre-coeur au début. Petit, tout petit budget.
    Et puis, j’ai littéralement craqué sur un jean à…2€.
    Je me suis alors rendue compte que pour le prix d’un jean de qualité (très) médiocre du commerce, je pouvais m’offrir une tenue complète si besoin. Chez « Christian La Croix Rouge » en plus. Heyhey

    Mais si le fait de me mettre au seconde-main avait incontestablement un impact financier et écologique,je ne m’ètais pas plus penchée que ça sur l’impact ethique.oh la vilaine !
    Merci de m’avoir ouvert les yeux sur ce point. Je favoriserai dorénavant plus la Croix Rouge et ma boutique « charity-shop » que LBC. 😉

    Réponse
    • Ravie d’avoir pu apporter un élément à ta réflexion ! Bon shopping seconde main chez Christian la Croix Rouge, ah ha !!

  8. Je n’avais jamais envisagé l’achat d’occasion sous cet angle éthique. Je n’achète pas de marques fast fashion d’occaze plutôt des vêtements de qualité pour lesquelles je trouve idiot de payer le prix plein mais que je veux pouvoir porter longtemps donc qui doivent être indémodables et résistants mais c’est vrai que ça encourage les mordues de la mode à continuer à acheter de manière compulsive! Il est vraiment temps que l’école enseigne aux enfants les méfaits de la surconsommation!!

    Réponse
    • Merci pour le partage de ton expérience :)

  9. Bonjour,

    Article très interessant….pour ma part, je rachete plutot aux particuliers vu que je n’ai pas souvent l’occasion d’aller dans les frippes ou chez Emmaüs…internet est une solution de facilité…
    J’achète presque exclusivement des vêtements de seconde main à présent…et pour ce qui est du rachat aux particulier, c’est vrai que ça peut etre vu comme contre-productif…pour ma part je ne vois pas les choses ainsi:
    j’ai beaucoup minci dernièrement et il y a donc de nombreuses pièces qui ne me font plus…j’ai du changer la quasi totalité de ma garde-robe et j’ai encore du mal à acheter dans la bonne taille tant le changement est drastique….Pas mal de gens sont dans ma situation: ce ne sont pas des fashionistas mais elles ont pris du poids (grossesses ou autres) ou mincit, acheté par erreur un vêtement pour se rendre compte après expiration du délais de retour que le vêtement n’est pas à leur taille…ou alors ce sont des jeunes dont le style vestimentaire à changer et qui se retrouvent avec des pièces qui ne leur plaise plus (du moins sur le site de vide dressing que j’utilise)…du coup c’est donnant donnant: je peux revendre (pour une somme modique…jamais plus de 5euros) les vêtements que je ne porte plus pour qu’ils trouvent une nouvelle vie et m’aider à renouveler la totalité de ma garde robe qui doit de toute manière être changée…et en même temps je débarrasse d’autres personnes d’un vêtement qui les encombre…j’évite d’acheter aux fashionistas qui pour le coup revendent leurs pièces très cher justement pour racheter des vêtements après.

    Réponse
    • Merci beaucoup pour ton témoignage des plus intéressants ☺ J’aime beaucoup ta façon de voir les choses !
      As-tu des astuces pour éviter d’acheter aux fashonitas ? Ca m’intéresse grandement ☺

    • ^^ pour éviter les fashionistas (et ne pas les encourager dans un mode de consommation que je ne juge pas correcte) j’essaye de faire attention à plusieurs choses:

      -l’ancienneté du vêtement: si tout les vêtements vendus sont de la saison en cours ou de la saison d’avant, je me dis que la personne achète pendant les soldes de façon compulsive, qu’elle revend après en prévision des soldes suivantes et que donc c’est une fashionista…
      -le prix: les gens qui ont dans l’idée de donner une seconde vie à leur vêtement vendent à des prix dérisoires (jamais plus de 75 à 50% de la valeur de l’article neuf) car leur but n’est pas de se faire de l’argent (pour racheter des vêtements par la suite et rembourser leurs achats compulsifs) mais bien de permettre à d’autres de s’offrir un vêtement qu’elles n’auraient pas pu autrement acheter neuf (faute de moyen) et de permettre au vêtement de continuer son cycle (ce sont donc des personnes d’avantages dans une démarche solidaire que dans une démarche mercantile)
      -les autres pièces vendues: quand une pièce me plait, j’essaye de voir quelles sont les autres pièces vendues par la personne…s’il y a beaucoup de pièces de fast-fashion (avec des marques comme Primark, H&M, ZARA, Mango…) généralement, j’ai tendance à penser que c’est sans doute une fashionista qui vide son armoire des merdes qu’elle a acheté pour mieux pouvoir la remplir des même merdes…
      -le motif de la vente: parfois indiqué dans le profil de la vendeuse ou alors je demande simplement…si la personne me dit qu’elle vend parce qu’elle ne rentre plus dans ses vêtements, ou qu’elle vide ses armoires parce qu’elle déménage de ses parents, emménage avec sa moitié ou autre et quelle a saisi l’occasion pour faire le tri dans les vêtements d’ado qu’elle gardait par attachement, dans les vêtements qu’elle espérait pouvoir remettre après un régime (et gardait au cas ou…ça arrive souvent ^^ j’avoue que je fais ça aussi)…je me dit que c’est légitime et que ce n’est pas de la surconsommation….certains sont aussi dans une démarche de changement de mode de vie et vendent leurs anciens vêtements ou les vêtements en trop pour passer à une mode plus minimaliste.
      -la remise en main propre: ayant une sensibilité écologique je sais que le transport des marchandises à un fort impact sur la planète alors autant que faire ce peu…quand j’achète à des particuliers j’essaye d’acheter local et de faire une remise en main propre…tout les revendeurs n’acceptent pas mais ceux qui acceptent sont généralement dans la même optique que moi.

      Voilà, enfin c’est à cela que je me fie pour essayer au mieux de consommer de manière raisonnable.
      S’il était possible d’acheter à des associations charitatives par internet, ça aurait bien sur eu ma préférence. Oxfam, par exemple, donne cette possibilité (quand j’étais en Angleterre c’est ce que je faisais mais par contre en France ils ne sont pas assez implanté donc ils ne le font pas)…

    • Merci beaucoup pour tous ces conseils, que je mettrai en pratique avec joie ☺

  10. C’est rare que j’achète des vêtements neufs. On peut trouver bien de trucs jolies d’occasion, on économise et on réduit le gaspillage. Par contre, je n’avais jamais considéré qu’acheter les vêtements d’occasion peut encourager le gaspillage. Je prendrai ça en compte dans l’avenir. Merci pour le bon article !

    Réponse

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