Bienveillance et écologie : et si le lien était le respect ?

Mar 23, 2015 | 12 commentaires

Qu’est-ce que l’écologie ?

Personnellement, je le vois comme un respect de la nature, du vivant, des écosystèmes.

Je pense, et peut-être suis-je naïve, que si la nature est respectée, elle n’a plus besoin d’être protégée. Je ne parle pas ici d’un respect imposé par la crainte, mais d’un respect profond, sincère, bienveillant. 

Le respect imposé par la crainte est celui qui nous fait ralentir dans les zones limitées à 30 km/h car nous savons que des policiers y sont souvent cachés. Le respect sincère est celui qui nous fait choisir de rouler à 30km/h car nous savons que des enfants jouent, des passants font leurs courses, les chiens du chenil sont promenés près de cette zone, et qu’il nous est important de veiller à leur sécurité.

De même, un respect profond pour la nature nous fera réfléchir sincèrement à nos actions, sur le long terme, en globalité. Par exemple, manger local et bio parce que c’est bon pour la santé mais aussi parce que cela respecte les agriculteurs et la nature.

La promesse de partir à l'aventure une fois par semaine

Cependant, pour respecter les autres humains, les animaux, la nature, je crois intimement qu’il faut commencer par se respecter soi-même. Et pour ce respecter soi-même, je pense qu’il est nécessaire d’écouter ses émotions, de les accepter.

Mais comment, en tant qu’adulte, écouter et accepter ses émotions si enfant cette aptitude ne nous a pas été enseigner, montrer ?

Accompagner les enfants avec bienveillance serait donc une solution. Leur permettre de s’épanouir en reconnaissant leurs émotions, en les acceptant, en les utilisant comme le merveilleux cadeaux qu’elles sont en fera, je pense, des adultes se respectant et respectant les autres, le vivant, la planète, naturellement.

En tant qu’adultes, nous n’avons pas forcément reçu un tel accompagnement enfant. Mais tout n’est pas perdu : nous pouvons nous essayer à l’écoute de nos émotions, pratiquer la communication non violente, et si besoin, nous faire aider par des groupes de soutient, des professionnels bienveillants, ou suivre des stages. Et alors, une fois le monde de nos émotions ouvert, nous pourrons connaître nos vraies valeurs, découvrir notre bienveillance, envers nous-même, envers les autres et envers la nature.

Commencer la méditation : bilan un mois après

Finalement, je crois que tout est lié. Écouter et accepter nos émotions nous permet de faire des choix honnêtes envers nous-même, et de nous respecter. Nous sommes alors sereines, vraies et nous pouvons montrer de la bienveillance envers les autres, envers la nature car nous faisons des choix en fonction de nos vraies valeurs. Et, j’en suis persuadées, elles sont profondément bienveillante chez tous les êtres humains.

Ainsi, si nous écoutons nos émotions, nous ne ferons jamais quelque chose qui nous fasse nuire à autrui ou la planète consciemment et nous œuvrons donc pour un monde meilleur, en respectant les hommes, les animaux, la nature, la planète dans son ensemble.

Et toi, que penses-tu de tout cela ? Tout cela te semble t’il naïf ou toi aussi crois-tu que la nature profonde de l’Humain est belle ? S’il te plaît, partage ton avis en commentaires !

Petits liens qui vont pour aller plus loin :

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12 Commentaires

    • Ah ah merci pour l’info ☺

  1. Je ne pense pas qu’il existe de nature humaine, c’est un concept relativement religieux au fond (je n’ai rien contre la religion). Un certain nombre de traits de base existe dans notre code génétique. Par exemple, il existe des gènes qui favorisent la curiosité (ou au contraire, la néophobie).

    Nous avons donc en quelque sorte un caractère dès notre naissance, peut-être pourrait-on appeler ça notre nature, mais elle peut beaucoup varier d’un individu à l’autre.

    Mais dans l’absolu, ce n’est pas très important. Car ce caractère de base est comme une boule de pâte à modeler. Elle a une forme dès le départ, mais ça reste de la pâte. Elle sera modifiée tout au long de la vie selon ce qu’on nous apprendra, ce qu’on rencontrera, les personnes qu’on connaîtra, etc.

    Je pense donc qu’on ne naît ni malveillant ni bienveillant (ce sont de toute façon des notions culturelles et on est rarement uniformément l’un ou l’autre). Mais je pense aussi que toute personne peut devenir bienveillante (ou malveillante). En développant son empathie principalement, afin d’apprendre que chacun est différent et qu’il s’agit de s’adapter à toutes ces différences. Bien souvent, je constate que les personnes moins altruistes sont des gens qui ont du mal à comprendre que les autres ne sont pas comme eux. Ils se projettent sur les autres et en déduisent des choses fausses, se rendent aptes à juger parce qu’ils croient que leur propre connaissance d’eux-même suffit à se faire un avis sur autrui.

    Combien de fois ai-je entendu des choses comme « tu ne sais pas t’amuser » par exemple, parce que ce qui m’amuse correspond souvent à des sujets que les autres trouvent trop sérieux. Il manque la réflexion de se dire : « tiens, cette personne trouve ce sujet amusant ? » Résultat : on m’a très souvent offert des cadeaux totalement à côté de la plaque, parce que les personnes choisissent par rapport à leur propre vision de ce qu’est un bon cadeau et pas par rapport à ce qui me plaît. Et lorsque je suis déçue, on me répond : « mais c’est difficile de te faire plaisir, tu n’aimes rien ! » (conclusion basée encore une fois sur la confusion entre leur ressenti et le mien).

    Mon message commence à s’allonger un peu trop, alors je finirai là-dessus : je pense qu’une des grandes clefs de la bienveillance, c’est d’apprendre à voir et à reconnaître les différences sans les hiérarchiser.
    Par rapport à cet article, cela signifie savoir se dire : c’est un enfant, c’est un animal, c’est une plante, etc, je le prends en compte et je m’adapte à cela.

    Réponse
    • C’est rigolo, en te lisant, si je te comprends bien, j’ai l’impression que l’on est plutôt d’accord mais que nous l’exprimons de façon différente ! Je te remercie pour ton long commentaire, plein de matière à réflexion !

  2. Je suis totalement d’accord avec toi ! Au risque d’avoir l’air naïve (j’ai fini par accepter d’être l’imbécile heureuse du groupe :), nous avons la chance d’être conscients de l’absurdité de nos modes de vie. Nous ne sommes pas parfaits, mais nous voulons/pouvons apprendre à faire mieux, toujours mieux, et à respecter les autres, l’environnement, à nous respecter nous-même. Et moi, ça me suffit.

    Réponse
    • Merci Laëtitia pour ton retour et ton avis :)

  3. Tu as mis des mots (encore une fois ! ) sur ce que je ressens, tout est lié ( le besoin de mieux manger, de mieux accompagner nos enfants , de mieux communiquer et mieux se sentir tout simplement !) et je suis également connue pour être quelqu’un de trop naïve, trop optimiste car je crois en la nature bienveillante des gens et d’ailleurs tout ce que je suis en train de lire en ce moment me conforte dans cela… ! je m »en vais d’ailleurs partager ton article sur les réseaux sociaux car le partage c’est la vie ! :)

    Réponse
    • Merci Julie pour ton commentaire enthousiaste et positif ☺ et pour le partage de mon travail ! ♥

  4. Quelle belle réflexion Clémentine ! =)
    Je pense tout comme toi que la bienveillance, la capacité à l’empathie sont des fondations solides pour être conscientisés à l’écologie et aux problèmes environnementaux. 24h avant que tu ne postes ton article, je me faisais la réflexion en rue ^^
    Mais pourquoi donc? De mon côté, je pense que c’est grâce à la gestion des émotions. Savoir faire face à une émotion plutôt que de s’y dérober,cela aide à prendre conscience de ses actes. Plus souvent donc, cela facilite la mise en pratique.
    En outre, je pense que l’empathie permet de sortir du cercle restreint du « moi ». Par exemple, un plastique, une canette par terre, j’ai beau ne pas l’y avoir jeté, cela me gêne qu’il y traîne car il pourrait finir dans le cours d’eau proche. Je le ramasse donc et le mets dans la poubelle la plus proche. Je pourrais faire valoir que ce n’est pas de ma responsabilité, mais au final, en tant que citoyenne du monde, refuser de faire un simple geste me rend presque coupable d’un déni et de non-assistance environnementale.
    A force de veiller à la bienveillance de mes actes et propos, j’ai parfois des déclics qui se font, comme si des fenêtres s’ouvraient un peu sur un monde différent.

    Réponse
    • Merci Emilie pour le partage de ton avis. J’aime ton idée de ‘non-assistance environnementale’ ! Petit Lutin a un sac à déchets, qu’il transporte partout en balade, et remplis des déchets qu’il découvre en route. ☺

    • Oh quelle idée fantastique Clémentine ! Je suis époustouflée par tout ce que vous partagez avec lui =)

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