Questionnement sur le végétarisme #2 – Animaux domestiques et sauvages

Juin 27, 2014 | 17 commentaires

Je déteste les cirques.

Pour de multiples raisons. D’abord, les clowns me font peur – c’est pas leur job pourtant…

Ensuite, je déteste qu’on utilise des animaux sauvages pour faire des tours. Le lion qui saute dans un cercle enflammé, je trouve ça révoltant.

Il y a environ 2 mois, un cirque faisait sa visite annuelle dans le parc près de chez nous. Nous passons dans ce parc plusieurs fois par semaine. Un samedi, en rentrant du marché à 3, nous sommes passés à côté. Il était 11h, l’heure du bain des ragondins : ils faisaient vaguement trempette dans une bassine de la taille d’une baignoire.

Petit Lutin a bien entendu voulu s’arrêter pour observer ces bêtes qu’il n’avait jamais vu. Je me sentais gênée par ce spectacle. J’entendais le gardien vanter les 120L d’eau de la bassine à un autre passant et j’imaginais leurs congénères libres vivant au bord des rivières.

Trop mal à l’aise, j’ai fini par demander à ce que nous partions. Mon amoureux s’est alors étonné : « Ce ne sont que de gros rats. Tu enfermes bien tes juments dans un box ou un pré, je ne vois pas la différence. »

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C’est une réflexion que je me suis déjà faite bien souvent. J’exploite mes juments pour mon plaisir personnel, et je les coupe de leur milieu naturel. Même lorsqu’elles sont dans un pré, elles sont loin de couvrir les kilomètres qu’une horde de chevaux sauvages parcourent au fil du temps. Et puis, lorsque je pars en balade avec elles, avec une selle sur le dos et un mors dans la bouche, on est bien loin du cheval sauvage qui cavalcade dans les prairies de l’Ouest Américain !

Il y a toujours l’argument que mes juments sont des animaux domestiques, qui sont nées en captivité et ne seraient vraisemblablement pas capables de se débrouiller seules si elles étaient lâchées dans la nature. Mais, et les ragondins, eux aussi étaient peut-être nés en captivité, incapables de survivre en liberté ? Nous en sommes venus à nous demander « Où est donc la limite entre animal domestique et animal sauvage ? »

En continuant notre réflexion, j’ai fini par penser : « Mais les animaux domestiques sont-ils forcément malheureux ? » Est-ce que les chats qui vivent dans des fermes, avec des hectares pour jouer, des granges pour chasser et des humains pour les nourrir et les câliner sont malheureux ? Et le chat qui a toujours vécu en appartement ? Le husky qui court des kilomètres dans la neige en tirant un traineau ? Et le petit chien qui porte une couette sur la tête et un manteau assorti au sac à main de sa propriétaire ?

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Où se trouve donc la limite entre animal bien et mal traité ?

Un animal est-il bien traité uniquement s’il vit dans la nature, libre, quitte à ce qu’il est froid, faim et soit mangé par un plus gros ? Un animal domestique qui n’a d’autre mission que nous tenir compagnie est-il exploité (pour son affection) ? L’exploitation commence t-elle seulement lorsqu’il y a don physique de l’animal – lait, pelage, viande… ?

Personnellement, ce qui m’importe le plus dans la condition animale lorsqu’elle dépend directement des humains est le bonheur de vivre des animaux. Je n’arrive pas à concevoir qu’un animal sauvage puisse être heureux en captivité. Quant aux animaux domestiqués depuis des milliers d’années, tels que le chat ou le cheval, et bien, je ne sais que penser.

Il m’arrive même parfois de pousser le raisonnement jusqu’à me demander si je ne suis moi-même un animal qui se prive de son plein gré d’une grande partie de sa liberté en vivant en permanence entre quatre murs…

Et toi, as-tu une opinion à ce sujet ? S’il te plaît, réfléchissons ensemble en commentaires !

Petits liens qui vont bien pour aller plus loin :

Végétarisme et éducation : quel lien ?

17 Commentaires

  1. Que de bonnes questions tu poses. Ici c’est pareil, les cirques avec l’exploitation des animaux, très peu pour moi… du coup très peu pour nous.
    Par contre j’aime bien les zoos quand ils font de la sauvegarde d’animaux, et pas comme certains qui euthanasie un girafon (cf le girafon Marius) Ça me révolte, ils sont là pour les protéger… bref, ça m’énerve!
    Près de chez moi, il y a un refuge pour des animaux sauvages blessés ou des vieux animaux de cirques, parfois des animaux sauvages apporté en France et repris à leur propriétaires.
    Je me révolte contre les expositions d’animaux habillés… maintenant certaines bêtes n’ont pas l’air malheureuses ou maltraitées. Peut être sont ils heureux que quelqu’un s’occupe d’eux, les aime à leur manière !?
    Ce que l’on peux dire à propos des animaux peut aussi s’appliquer aux gnômes. (Je sais certains me diront on ne peux comparer les enfants et les animaux domestiques, mais pour certaines personnes l’animal de compagnie fait partie de la famille et partage la vie de la famille, c’est notre bébé, notre ami) On les éduque comme on pense être le mieux, pour les rendre heureux, mais qu’en est il vraiment?

    J’ai une autre question : Peut on être végéta*ien et avoir des chats ou des chiens? Je m’explique, le fait de ne pas manger de viande pour ne pas exploiter l’animal, je trouve cela très bien, mais comment nourrit on son chat, son chien (qui sont des animaux carnivores)? avec des produits végétaux? leur achète t-on de la viande sous forme de croquette ou de pâté en faisant l’impasse sur le fait que c’est de la viande animale? les bas morceaux et les déchets de ce que l’on trouve au rayon boucherie? Je m’interroge…

    Réponse
    • Je réponds à la fin de ton message, sur les animaux de compagnie des végés.

      Les végéta*iens sont nombreux à vivre avec des animaux domestiques, mais il s’agit souvent de recueillir des êtres abandonnés ou maltraités. C’est plus une forme d’entraide.

      Quant à la nourriture, il y a plusieurs écoles. On a d’un côté ceux qui disent qu’un chat ou un chien est fait pour manger de la viande (au contraire des humains, qui ont un organisme conçu pour la digestion des végétaux) et que par conséquent il faut leur donner de la viande. Ces personnes vont alors préférer, si possible, acheter de la viande pour leur animal (avec d’autres ingrédients selon l’animal, un chien par exemple est omnivore plus que carnivore, il ne faut pas faire les repas au hasard). Éventuellement, elles achèteront des croquettes mais éviterons au moins les productions classiques pour limiter les problèmes sanitaires liés à ce qui compose habituellement les croquettes.

      De l’autre côté, il y a ceux qui mettent en avant l’existence de croquettes véganes qui apportent des protéines végétales à l’animal. Il faut alors passer par ces croquettes pour éviter de donner à l’animal des aliments qu’il ne digèrera pas bien.

      J’espère avoir pu te renseigner.

    • Je me suis posée les mêmes questions que toi, Hildegarde, pour les animaux… Et je te remercie Lumiciole pour ta réponse ☺

      Je ne suis pas très favorable aux zoo, même ceux qui disent faire de la conservation d’espèce, car j’ai l’impression que c’est une bonne excuse qu’ils se donnent. Ceci reste bien entendu un point de vue très personnel, et j’avoue ne pas m’être beaucoup renseignée sur la question du fonctionnement de tels zoo. Les refuges pour animaux me semblent déjà plus louables, si toutefois les conditions de vie des animaux y sont bonnes – ce qui revient à dire qu’ils aient financièrement les moyens de bien faire leur travail, ce qui n’est pas toujours évident.

      Je me suis aussi souvent posée la question quant aux enfants. Je suis d’accord avec toi, on est dans le même type de raisonnement. Pas évident de se sortir de ses questions !

    • Pour les zoos, je peux dire qu’il n’existe a ma connaissance aucun zoo ou tous les animaux participent a un programme de conservation… ne serait-ce que parce qu’il n”y a pas assez de programmes… beaucoup doivent stériliser leurs animaux, car il y en a déjà trop dans les zoos (mais pas assez dans la nature, mais on s’en fiche…). Et le cas de Markus a été beaucoup plus éthique qu’il n’y parait au premier abord: ses parents on été mis a la reproduction (je dois avouer que je ne suis plus sure si c’était via insémination artificielle ou monte au naturel, mais il me semble que c’était au naturel) car une femelle aurait été très bénéfique pour le programme de conservation… Bien sur, ils auraient pu utiliser du sperme sexe (oui, c’est technologiquement possible, mais interdit en humaine pour des raisons éthiques évidentes), mais en admettant que c’est tellement plus éthique (ahem), c’est une technique extrêmement complexe, et fonctionne beaucoup moins bien (cad que la gestation est beaucoup plus hasardeuse), et je ne suis pas sure qu’elle soit actuellement disponible, en particulier pour les girafes au Danemark…
      Et en France, par exemple, quand ce genre de cas arrive, le petit est euthanasie a la naissance… bien cache du public, comme ça, ‘aucun problème‘… et en suite… il est généralement tout simplement jeté a la poubelle! Marcus a au moins eu la chance de vivre avec sa mère jusqu’au sevrage (et elle de l’avoir jusque la), avant d’être euthanasie, donc tue aussi humainement que possible (et croyez-moi, vraiment aucun veto n’y prends plaisir, même après des années d’endurcissement dans le métier), et d’être utilise entièrement, puisque disséqué avec accès libre au public intéressé, et non devant tout le monde, comme raconte dans la plupart des médias), puis distribue en pâture aux fauves, épargnant ainsi la vie d’un veau d’élevage industriel, car non, les animaux de zoo ne sont pas nourris au bio…

      Bref, mieux vaut aller au muséum d’histoire naturelle, au moins, les animaux sont empailles depuis longtemps et ne souffrent ni du public bruyant, ni du manque de place, ni de rien du tout… et en plus, on est sur de voir tous les animaux, on ne sera pas déçu parce qu’il est cache ou malade, on peut le dessiner ou prendre en photo sous tous les angles….

      Pour les croquettes, je n’ai rien a ajouter…

  2. Je te, vous rejoins dans vos réflexions… Végétarienne, sur le chemin du veganisme je me pose aussi beaucoup de question. Aimer un animal est-il suffisant pour le respecter ? A partir de combien d’hectare je considère qu’un chat, chien, cheval ou autre est « heureux »… enfin bref merci de partager vos réflexion qui me rassure d’une part car je vois que je ne suis pas la seule à cogiter et ensuite qui me font avancer…

    Réponse
    • Merci Sofi pour ton partage d’expérience. Je suis ravie que ce blog t’aide à avancer ☺

  3. Merci beaucoup pour toutes ces questions qui continuent à me guider dans ma réflexion.
    J’en profite pour rebondir sur le commentaire de Hildegarde à propos des zoos. Cet article de Télérama résume bien l’ensemble des enjeux qui se posent aujourd’hui pour les zoos (et finalement aussi pour les cirques par extension) : non, les zoos ne préservent pas et ne protègent pas! Ce documentaire sur les orques amène là encore bien des questions : http://television.telerama.fr/television/l-orque-tueuse-un-pave-dans-la-piscine,114268.php
    Une solution que ces deux articles amènent serait la préservation dans les espaces naturels. Mais est-ce encore possible avec tous les autres enjeux qui touchent la planète : réchauffement climatique, montée des eaux, déplacements des populations humaines et animales, urbanisation croissante, non respect de la biodiversité, etc!

    Réponse
    • Merci Gabrielle pour ces précieux renseignements ! Je me suis posée la même question quant aux espaces naturels. Tout ce sujet du véganisme nous amènent à énormément de questions, et je suis ravie de lire tout cela dans les commentaires !

    • Je pense que si on s’y met vraiment tout de suite, on a de bonnes chances pour beaucoup d’animaux. J’ai d’ailleurs lu un super livre: Mange tes meduses, de Philippe Cury et Daniel Pauly

  4. Je pense que le bonheur d’un animal n’est pas directement lié à son statut de domestiqué ou de sauvage. Un animal sauvage peut être malheureux (exemple : un loup tout en bas de la hiérarchie de sa meute) et un animal domestique peut être heureux. Ce qui change entre les deux, c’est plutôt la liberté et la dignité.

    Mais là n’est pas le fond du problème je pense. Dans l’univers végane, on utilise un terme important : le spécisme (et l’anti-spécisme). Le spécisme est un peu comme le racisme mais appliqué aux animaux. C’est considérer que les espèces animales peuvent être classées. Le spécisme sous-entend que l’Humain vient tout en haut, suivi de ses animaux favoris (chat, chien, cheval…) et que les animaux utilisés par l’Humain (bétail par exemple), ou qu’ils n’aiment pas (insectes) sont ceux qui ont le moins de valeur. 99% des gens sont spécistes (sans forcément s’en rendre compte).

    On peut être spéciste et aimer son chien, mais on l’aime en tant que créature inférieure aux humains. On ne lui accordera pas la même importance qu’à un humain, on dépensera moins son argent pour lui (vétérinaire, nourriture faite de déchets alimentaires, accessoires). L’animal n’a aucun moyen de contredire son « maître » (notez comme le langage transmet cette idée que l’animal n’est pas l’égal de l’Humain), on peut facilement s’imaginer qu’il est heureux et ne pas aller plus loin. Éventuellement, on misera sur une intelligence plus faible pour justifier nos actes (ce qui n’a pourtant que peu à voir avec la sensibilité et la conscience).

    Mais respecte-t-on un animal en l’aimant selon des critères humains, des critères qui posent d’emblée l’animal comme « sous-être vivant » ? Le respect ne consiste-t-il pas à apprécier un être ou une chose pour ce qu’elle est et de s’adapter à elle ?

    Pour les chevaux par exemple, le cœur de la réflexion devrait être, à mon avis, de se demander ce qui donne le droit à un humain de monter sur leur dos et de les emmener où lui veut aller. Le cheval ne choisit pas sa destination, il ne choisit pas non plus quand il a envie de sortir et quand il a envie de faire autre chose. Le cavalier choisit à la place du cheval et seulement après cherche à lui faire plaisir. Inconsciemment ou non, il privilégie ses propres envies avant de s’intéresser à celles du cheval.
    Bien sûr, il y a des humains plus ou moins affectueux avec les animaux domestiques. Mais aimer un animal ne suffit pas. Dans « j’aime les chevaux », il y a plusieurs chemins possibles. « J’aime les chevaux en temps que montures » et « j’aime les chevaux pour ce qu’ils sont ». Le souci, c’est que le respect exige des responsabilités.

    C’est vrai dans n’importe quel cas. Respecter un humain par exemple demande qu’on ne le maltraite pas, qu’on ne l’insulte pas, qu’on ne l’utilise pas contre sa volonté, etc. C’est lui accorder la même importance que celle qu’on voudrait recevoir d’autrui.
    C’est un peu plus subtil pour les animaux, parce qu’il n’existe pas de cas où un animal non-humain soumet un humain. Mais le principe reste le même, avec le respect vient le devoir de ne pas utiliser l’animal.

    A propos des zoos : si vous voulez voir des animaux respectés, choisissez les parcs naturels ou les réserves. N’oubliez pas qu’un zoo existe en premier lieu pour les Humains, les animaux y sont des attractions. Il y en a qui sont mieux lotis que d’autres, mais le principe reste irrespectueux.

    Réponse
  5. « Un animal sauvage peut être malheureux » : oh mais tu sais quoi ! Je n’avais simplement jamais pensé à cela. Je partais du principe qu’un animal avait besoin d’être dans son milieu naturel, et que donc c’était là qu’il était heureux, et qu’il y était forcément bien. Même s’il risque de se faire manger à chaque instant.

    Merci pour ton explication sur le spécisme. C’est une notion que je ne connaissais pas du tout, et qui apporte beaucoup à cet article ☺♥

    Réponse
    • Oui, la nature est rude, voire violente parfois… par exemple, le cainisme (http://fr.wikipedia.org/wiki/Ca%C3%AFnisme_%28biologie%29) règne chez la plupart des rapaces diurnes… Malgré tout, je pense que pour qu’un animal soit pleinement heureux, il lui faut pouvoir vivre aussi près que possible de son environnement naturel, pour lequel il a été conçu… Ce qui implique qu’a mon sens, il n’est pas très éthique d’élever des animaux qui seraient incapables de survivre dans la nature, mais c’est un avis très personnel…

  6. Très bon article et questions pertinentes. Pour le chat, il a choisi de vivre pres de l’homme, ce serait plutôt lui qui nous a domestiqué :) j’ai d’ailleurs 2 de mes chats qui sont des petits sauvages qui ont choisi de vivre avec nous, et c’est les plus câlins et pot de colle de la meute. Mais mes chats sont libres, s’ils choisissent de vivre ailleurs alors c’est leur choix. Ils ne m’appartiennent pas. Je ne connais pas les chevaux, mais je sais que ce sont des animaux très sensibles et s’ils étaient malheureux ils te le montreraient sûrement… la question se pose aussi pour les chiens, et plus encore pour les animaux qu’on garde en cage… je vais méditer la dessus :)

    Réponse
    • Merci Elya pour ton partage d’expérience. J’espère que tu dis vrai, et que si mes juments étaient malheureuse, je le verrais !

  7. La grande majorité des animaux que nous « exploitons » sont des animaux que nous avons créés. La vache n’existe pas dans la nature, ni le chat (entre autres). C’est la sélection opérée par les hommes lors de la mise en place de l’élevage, et au fil des siècles, qui a créé ces animaux. Les relâcher dans la nature n’aurait aucun sens !
    Ce qui me mène à ma remarque : je ne comprends pas le système végan dans son argument « exploitation » de ces animaux. J’espère que quelqu’un pourra me l’expliquer : une vache laitière actuelle, par exemple, a été créée (disons, sélectionnée) afin de produire trop de lait pour son veau. Si on la relâchait (encore faudrait-il trouver où, puisque ces animaux n’ont pas de milieu naturel), cette vache serait incapable de survivre à sa première mise bas, en raison de la sur-production de lait (et oedèmes et infections afférentes). De même le mouton, issu du mouflon, n’a plus de cornes (défenses contre les prédateurs) et trop de laine, etc.
    Qu’en faire, alors ? les abattre ??

    PS : je tiens à préciser que je comprends fort bien les autres arguments en faveur de l’alimentation végane

    Réponse
    • Je ne suis pas une experte dans ce domaine, et ce sont des questions que je me pose aussi – d’où le titre de cet article.

      D’après ce que j’en sais, il existe des sanctuaires pour ces animaux. Ils peuvent y vivre jusqu’à leur mort naturelle, avec les soins qui leur sont nécessaire. Mais, ils ne s’y reproduisent plus. Car logiquement, mais ceci est mon analyse personnelle et n’engage que moi, j’imagine que si l’on arrête d’exploiter les animaux, ces races sont voués à disparaître lentement. Est-ce bien ou mal ? Je ne sais pas. Je n’ai pas de réponse ferme et définitive sur cette question.

      Je me dis aussi que nous pourrions être surpris par la capacité d’adaptation au retour à la vie sauvage de ces animaux. Des chevaux par exemple, dans le Delta du Danube si ma mémoire est bonne, sont retournés à l’état sauvage par abandon. Certains sont morts, mais la plupart ont survécus. La seconde et la troisième génération est en place. Ces chevaux, domestiques il y a encore moins de 10 ans, sont aujourd’hui libres et acclimatés à leur environnement. Cela est-il possible pour tous les animaux ? Je ne sais pas… Ces questions sont complexes, et se les poser est, je pense, une excellente chose ☺

    • C’est possible pour beaucoup d’animaux, mais pas tous: la vache laitière produirait moins de lait sans trop de problèmes, c’est surtout l’alimentation qui lui poserait problème, les ‘moutons domestiques‘ ne perdent pas leur laine, il faut donc les tondre au moins une fois par an, beaucoup de vaches a viandes ne survivraient pas a la mise-bas, puisqu’elles sont pratiquement conçues actuellement pour ne pouvoir être délivrées (le terme correspond particulièrement bien ici, je trouve) par césarienne… mais tous ces animaux sont bien issus d’animaux sauvages, avec qui ils sont encore suffisamment proches pour pouvoir se reproduire, quand on a pas extermine la ‘version sauvage‘… Et comme on le voit assez bien avec de nombreux animaux domestiques retournes a la vie sauvage, parfois depuis des milliers d’années, comme pour les dingos, ce n’est vraiment pas si impossible que ça!

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